Je mentirais si je disais n'avoir pas pris de plaisir à lire les aventures du capitaine "Black Jack Geary". Mais je mentirais tout autant si je disais que je prévoyais de les relire un jour... La Flotte Perdue est typiquement le bouquin qui procure un plaisir immédiat (...). Mais là n'est pas l'intention de l'auteur : celui-ci vous sert un défouloir que vous ne lâcherez qu'à contre-coeur tant il est prenant. Dans la lignée des Honor Harrington, Jack Campbell écrit une SF qui donne la part belle aux batailles spatiales et aux conflits politiques. Militaire ? Militariste ? L'auteur a, pardonnez-moi l'expression le cul entre deux chaises et l'on ne sait pas trop ce qu'il pense réellement. De fait, on sent moins l'aspect militariste de l'oeuvre que chez son homologue et concitoyen, Weber. Moins guerrier que Weber, Campbell situe sa guerre sur un plan plus personnel : ainsi, le conflit principal du récit a plus lieu entre Jack Geary et la figure mythique qu'il incarne qu'entre L'alliance et le Syndic. Du côté du style, rien de bien flamboyant. Pour ne pas dire plus... 6/10 Un livre à réserver en priorité aux fans d'Honor Harrington et de space op' militariste. Ou à ceux qui veulent lire quelque chose de léger entre deux lectures plus exigeantes. Vos neurones ne chaufferont pas à la lecture de La Flotte Perdue ; tant mieux, le livre est prévu pour ça.  Simatural, 3 octobre 2008, librairie.critic.over-blog.fr.

Campbell - Indomptable (La flotte perdue) - Critic blog

Je mentirais si je disais n'avoir pas pris de plaisir à lire les aventures du capitaine "Black Jack Geary". Mais je mentirais tout autant si je disais que je prévoyais de les relire un jour... La Flotte Perdue est typiquement le bouquin qui procure un plaisir immédiat (...). Mais là n'est pas l'intention de l'auteur : celui-ci vous sert un défouloir que vous ne lâcherez qu'à contre-coeur tant il est prenant. Dans la lignée des Honor Harrington, Jack Campbell écrit une SF qui donne la part belle aux batailles spatiales et aux conflits politiques. Militaire ? Militariste ? L'auteur a, pardonnez-moi l'expression le cul entre deux chaises et l'on ne sait pas trop ce qu'il pense réellement. De fait, on sent moins l'aspect militariste de l'oeuvre que chez son homologue et concitoyen, Weber. Moins guerrier que Weber, Campbell situe sa guerre sur un plan plus personnel : ainsi, le conflit principal du récit a plus lieu entre Jack Geary et la figure mythique qu'il incarne qu'entre L'alliance et le Syndic. Du côté du style, rien de bien flamboyant. Pour ne pas dire plus...

6/10 Un livre à réserver en priorité aux fans d'Honor Harrington et de space op' militariste. Ou à ceux qui veulent lire quelque chose de léger entre deux lectures plus exigeantes. Vos neurones ne chaufferont pas à la lecture de La Flotte Perdue ; tant mieux, le livre est prévu pour ça.

 Simatural, 3 octobre 2008, librairie.critic.over-blog.fr.

Publié le 2 mars 2010

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