C’est au tour de la finance de passer à la moulinette pratchienne. Autant dire qu’elle va en voir de toutes les couleurs, et que sous couvert de balancer des grosses blagues sur un monde qui, bien entendu, n’a rien à voir avec le nôtre. on lit des choses du style : « C’était effectivement ce qu’on appelait une « vieille fortune », donc une fortune acquise si loin dans le passé que les forfaits qui avaient au départ rempli les coffres étaient désormais historiquement hors sujet ». Reste … tout le reste justement. À commencer par la galerie de personnages parmi lesquels on peut citer, entre autres, la famille des banquiers (particulièrement gratinée), un golem qui découvre sa féminité en lisant des manuels de savoir vivre un rien désuets, un comptable, très très comptable etc… La faune pratchienne habituelle, si exotique, si farfelue et, en y réfléchissant un tout petit peu, si quotidienne. L’humour à la fois décalé et très pertinent est là, bien sûr. Et puis cette impression délicieusement troublante que ce petit monde tellement loufoque, produit d’une imagination délirante est étonnamment proche du nôtre.

Pratchett - Monnayé - Actu du noir
C’est au tour de la finance de passer à la moulinette pratchienne. Autant dire qu’elle va en voir de toutes les couleurs, et que sous couvert de balancer des grosses blagues sur un monde qui, bien entendu, n’a rien à voir avec le nôtre. on lit des choses du style :
« C’était effectivement ce qu’on appelait une « vieille fortune », donc une fortune acquise si loin dans le passé que les forfaits qui avaient au départ rempli les coffres étaient désormais historiquement hors sujet ».

Reste … tout le reste justement. À commencer par la galerie de personnages parmi lesquels on peut citer, entre autres, la famille des banquiers (particulièrement gratinée), un golem qui découvre sa féminité en lisant des manuels de savoir vivre un rien désuets, un comptable, très très comptable etc… La faune pratchienne habituelle, si exotique, si farfelue et, en y réfléchissant un tout petit peu, si quotidienne.

L’humour à la fois décalé et très pertinent est là, bien sûr. Et puis cette impression délicieusement troublante que ce petit monde tellement loufoque, produit d’une imagination délirante est étonnamment proche du nôtre.
Publié le 10 décembre 2009

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