Alexandre le Grand et les Aigles de Rome,
c’est à la fois une uchronie, un roman historique et de la fantasy...
Alexandre ne meurt pas ce jour-là. Tout est dit.
Le personnage central de cette formidable fresque, c’est Alexandre, alors âgé de trente-trois-ans, et déjà maître de la moitié du monde connu. Légendaire meneur d’hommes au charisme quasi-divin.
Et
lorsque le plus grand conquérant de l’Histoire décide de se tourner
vers Rome, alors la plus grande puissance militaire au Monde, le choc
ne peut être que titanesque.
Ce n’est pas une suite de batailles épiques auxquelles on assiste,
mais bien à toute la campagne, ses intrigues, ses dénouements, ses trahisons... C’est magnifiquement orchestré, raconté avec une force
poignante, un verbe fluide et entraînant, bref, c’est une immense
réussite littéraire !
Et lorsqu’arrive l’heure de la confrontation, on tremble devant la
marche des légions en rang serrés, on frissonne devant les actes de
courage héroïque et les morts glorieuses.
Jusqu’à la fin, Negrete nous tient en haleine, et réussit une sortie
magistrale, en ne dévoilant pas la totalité des tenants et
aboutissants, comme le font trop souvent des auteurs avides d’happy
end, où le jeune héros tue le dragon et emporte la fille...
C’est un livre sublime, où histoire rime avec fantasy, dans une maestria de guerriers et de politiciens...
Negrete manie les mots avec une
adresse rare, jongle avec l’histoire, les personnages, comme seul un grand auteur sait le faire.Tout simplement génial. Il s’impose ici comme l’un des meilleurs écrivains de son temps.