Javier Negrete écrit rarement court, mais c’eût été difficile pour un tel sujet. Alexandre, pas moins. L’archétype du héros disparaissant au faîte de sa gloire après avoir étendu son empire jusqu’aux confins (ou presque) de la terre et jeté un pont dont les vestiges demeurent entre l’Europe et l’Asie. Voilà, entre tous, un personnage historique des plus dignes d’entrer dans la légende. Et il y est entré, ouvrant grand les portes de l’Orient.
Et si… et s’il n’était pas mort si jeune, se serait-il contenté d’aller vers le soleil levant ? Sûrement non ! N’eût-il pas souhaité étendre les bras jusqu’à tout l’horizon ? Et ces Romains si conquérants dont on nous rebat les oreilles, eussent-ils tenu devant lui ? On pourrait se poser la question… L’auteur se l’est posée.