Je ne vous le cacherai pas bien longtemps, Alexandre le Grand et les aigles de Rome a su me séduire et m’enthousiasmer à un point rarement atteint cette année. Il concourt donc allégrement pour le titre d’un des meilleurs romans Fantasy publiés en 2009. Bien que l’histoire soit inventée, elle en reste des plus crédibles et elle semble tellement réelle qu’elle fait plus penser aux Rois Maudits qu’à n’importe quel autre titre de Fantasy. A ceci près qu’on est ici littéralement projeté au 4ème siècle avant J.-C. et on est pas prêt d’en sortir. Utilisation des mesures de l’époque, des termes de l’époque, citations ça et là de grec et de romain, tout est fait en sorte que le lecteur se sente presque chez lui. Les détails sont très fournis sans pour autant être barbants, on sent autant la puissance romaine avec ses routes, son architecture et ses techniques déjà très avancées, que celle d’Alexandre, ses sarisses, ses combattants venus de tous les recoins connus à l’époque. Les carthaginois, bien qu’externes au conflit sont aussi de la partie, on aurait presque l’impression qu’ils viendront bientôt sur leur dos d’éléphants. Et je ne parle pas des Spartiates, ou tout simplement des chevaliers cataphractères. On est complètement dépaysés et c’est vraiment agréable, l’imagination est ainsi très facilité et la vision des armées d’Alexandre aisée. Lorsqu’on aime cette période de l’histoire on ne peut qu’être aux anges, mais ceux qui ne l’apprécient pas vraiment n’auront rien à y reprocher. Les détails sont là pour pousser l’immersion dans le monde d’Alexandre le Grand, et pas pour autre chose. Cela permet qui plus est d’en apprendre un peu plus sur un sujet qui est généralement survolé aux cours d’Histoire en France, et qui donc nécessite forcément une recherche personnelle pour en savoir un tant soit peu. Le livre est aussi accompagné de deux cartes de l’époque, qui permettent de mieux comprendre le récit, ainsi que l’ignorance des personnages concernant la géographie, et d’un lexique de noms avec description des personnages. Dommage que je ne l’ai vu qu’une fois le livre bien entamé. A noter qu’il est vraiment très intéressant de lire les dialogues des personnages concernant l’astrologie, la géographie, etc. Si j’avais au début redouté un point de vue trop orienté pour Alexandre, il n’en est rien. Car il faut bien l’avouer, imaginer le choc entre ces deux civilisations relève d’une fantasme du fan d’Histoire. A dire vraie, je ne vois pas de réel défaut à ce livre. En tout cas (…) je ne peux que vous enjoindre à lire ce livre qui ravira tout autant les fans de Fantasy que ceux d’Histoire.

Negrete - Alexandre le Grand et les aigles de Rome - ifisdead.net

Je ne vous le cacherai pas bien longtemps, Alexandre le Grand et les aigles de Rome a su me séduire et m’enthousiasmer à un point rarement atteint cette année. Il concourt donc allégrement pour le titre d’un des meilleurs romans Fantasy publiés en 2009.

Bien que l’histoire soit inventée, elle en reste des plus crédibles et elle semble tellement réelle qu’elle fait plus penser aux Rois Maudits qu’à n’importe quel autre titre de Fantasy.

A ceci près qu’on est ici littéralement projeté au 4ème siècle avant J.-C. et on est pas prêt d’en sortir. Utilisation des mesures de l’époque, des termes de l’époque, citations ça et là de grec et de romain, tout est fait en sorte que le lecteur se sente presque chez lui. Les détails sont très fournis sans pour autant être barbants, on sent autant la puissance romaine avec ses routes, son architecture et ses techniques déjà très avancées, que celle d’Alexandre, ses sarisses, ses combattants venus de tous les recoins connus à l’époque. Les carthaginois, bien qu’externes au conflit sont aussi de la partie, on aurait presque l’impression qu’ils viendront bientôt sur leur dos d’éléphants. Et je ne parle pas des Spartiates, ou tout simplement des chevaliers cataphractères. On est complètement dépaysés et c’est vraiment agréable, l’imagination est ainsi très facilité et la vision des armées d’Alexandre aisée.

Lorsqu’on aime cette période de l’histoire on ne peut qu’être aux anges, mais ceux qui ne l’apprécient pas vraiment n’auront rien à y reprocher. Les détails sont là pour pousser l’immersion dans le monde d’Alexandre le Grand, et pas pour autre chose. Cela permet qui plus est d’en apprendre un peu plus sur un sujet qui est généralement survolé aux cours d’Histoire en France, et qui donc nécessite forcément une recherche personnelle pour en savoir un tant soit peu. Le livre est aussi accompagné de deux cartes de l’époque, qui permettent de mieux comprendre le récit, ainsi que l’ignorance des personnages concernant la géographie, et d’un lexique de noms avec description des personnages. Dommage que je ne l’ai vu qu’une fois le livre bien entamé. A noter qu’il est vraiment très intéressant de lire les dialogues des personnages concernant l’astrologie, la géographie, etc.

Si j’avais au début redouté un point de vue trop orienté pour Alexandre, il n’en est rien. Car il faut bien l’avouer, imaginer le choc entre ces deux civilisations relève d’une fantasme du fan d’Histoire.

A dire vraie, je ne vois pas de réel défaut à ce livre.

En tout cas (…) je ne peux que vous enjoindre à lire ce livre qui ravira tout autant les fans de Fantasy que ceux d’Histoire.

Publié le 8 septembre 2009

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