De tous les bâtisseurs d'empire Alexandre le Grand est le seul qui, pour l'histoire, ait eu une vie digne des légendes des héros de la mythologie. Qu'aurait-il fait s'il n'était pas mort, à 33 ans, au sommet de sa gloire? Peut-être ce qu'a imaginé Javier Negrete. Son récit commence en 323 avant Jésus-Christ. Grâce à l'intervention d'un médecin dépêché par l'oracle de Delphes, Alexandre survit miraculeusement à l'empoisonnement préparé par son épouse perse et l'un de ses généraux. Il retrouve son énergie, qui avait été un peu érodée par le climat délétère de sa cour de Babylone, et décide de partir à la conquête des terres fertiles de l'Italie. Il construit une flotte, rassemble ses alliés. En face de lui, il y a Rome et sa force naissante. La cavalerie grecque peut-elle triompher des légions romaines organisées et armées pour le combat rapproché? La coalition hétéroclite des peuples de l'empire peut-elle vaincre l'armée de citoyens-soldats qui défendent leurs terres et leur cité? Le génie d'Alexandre suffira-t-il pour assurer la victoire? L'Espagnol Javier Negrete est professeur de grec ancien. Il est convaincant lorsqu'il décrit l'intrépidité et les ambitions des compagnons d'Alexandre, les intrigues et les traîtrises de sa cour, les querelles et l'unité des Romains, les forces et faiblesses des deux camps. Son portrait d'Alexandre, tout à tour rationnel et superstitieux, distant et chaleureux, omniprésent et épuisé, redouté et adulé, solitaire et charismatique, est fascinant.

Negrete - Alexandre le Grand et les aigles de Rome - Journal du Dimanche
De tous les bâtisseurs d'empire Alexandre le Grand est le seul qui, pour l'histoire, ait eu une vie digne des légendes des héros de la mythologie. Qu'aurait-il fait s'il n'était pas mort, à 33 ans, au sommet de sa gloire? Peut-être ce qu'a imaginé Javier Negrete. Son récit commence en 323 avant Jésus-Christ. Grâce à l'intervention d'un médecin dépêché par l'oracle de Delphes, Alexandre survit miraculeusement à l'empoisonnement préparé par son épouse perse et l'un de ses généraux. Il retrouve son énergie, qui avait été un peu érodée par le climat délétère de sa cour de Babylone, et décide de partir à la conquête des terres fertiles de l'Italie. Il construit une flotte, rassemble ses alliés. En face de lui, il y a Rome et sa force naissante. La cavalerie grecque peut-elle triompher des légions romaines organisées et armées pour le combat rapproché? La coalition hétéroclite des peuples de l'empire peut-elle vaincre l'armée de citoyens-soldats qui défendent leurs terres et leur cité? Le génie d'Alexandre suffira-t-il pour assurer la victoire? L'Espagnol Javier Negrete est professeur de grec ancien. Il est convaincant lorsqu'il décrit l'intrépidité et les ambitions des compagnons d'Alexandre, les intrigues et les traîtrises de sa cour, les querelles et l'unité des Romains, les forces et faiblesses des deux camps. Son portrait d'Alexandre, tout à tour rationnel et superstitieux, distant et chaleureux, omniprésent et épuisé, redouté et adulé, solitaire et charismatique, est fascinant.
Publié le 10 juillet 2009

à propos de la même œuvre