L'auteur puise dans les codes horrifiques le moyen d'expression de son propre deuil. Quand un vortex mélancolique s'incarne et vous happe dans une infinie noirceur. Il se traduit ici judicieusement en cauchemars éveilllés. Tandis qu'à la ville, le héros subit des IA possédées, les montagnes du Colorado, semblent cousines des Pyrénées Basques de Dolores Redondo, soumises au même envoûtement maléfique.
La malédiction précède et succède au deuil, une douleur perpétuelle et affamée. Ça marche fort.