Thiago, en deuil, perdu dans le désespoir,
Aux funérailles de Vera, la douleur à découvert. Méditations à la seconde personne, souffrance à la première,
Tissant un collier de souvenirs avec la fragile chaîne qu'est l'amour.

Mexicano-Américain, pas assez malheureusement pour sa famille,
Un appartement détesté, une bataille contre la vie à gagner.
Itza, enceinte intelligente, étrange écho d'une entité s'il en est,
Commandant des bizarreries tout en jouant de la musique.

Des frissons, des grattements dans les murs profonds,
Des mystères découverts, comme autant de secrets à garder.
De l'agitation de Chicago à la nuit du Colorado, Thiago déménage, cherchant le réconfort ainsi que la lumière.

La réalité se plie,
Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui ne l'est pas ? L'ombre sombre du chagrin, ami complotiste de l'univers.

"Appelle-moi", disent-ils

Au fur et à mesure des pages, une vérité partiellement dévoilée,
Avertissement : l'horreur dans toute sa triste réalité, Celle du destin sombre d'un chien, de la plainte d'un homme et du cri silencieux d'une mère...

"Tu étais toi, j'étais moi, une chose entre nous,"
Un lien d'amour, entraperçu dans les ombres. Chuchotements surnaturels qui, dans le chagrin de Thiago, tombent.

On tourne ses pages, inquiétantes,
À la terreur implacable, aux scènes glaçantes,
Là où les cauchemars marchent,
Le talent de Gus Moreno, dans ce sombre récit persiste.

Une histoire de deuil, trop tangible et bien trop réelle,
Émotions tordues de la descente d'un mari à travers la porte de la folie,
Qui, dans les bras de la solitude, rencontre son destin.

Pour ceux qui cherchent l'étreinte sombre de l'horreur,
Après toi les ténèbres est un voyage à affronter dans le noyau profond du chagrin.
Dans cette petite chose en chacun d'entre nous.