Les Chroniques de l'Imaginaire

En 2030, l'enjeu vital autour duquel se battent les peuples et les nations n'est plus le pétrole mais l'eau potable. C’est sur cette hypothèse que Jean-Marc Ligny a basé la trame de son roman qui commence par plusieurs catastrophes climatiques et des attentats par des terroristes liés aux écologistes.

Aussi, quand un petit pays d'Afrique assoiffé découvre, grâce à une image satellite piratée, une immense nappe phréatique fossile dans son sous-sol, c'est la survie assurée ! Mais ce pays n’a pas les moyens ni la technologie pour exploiter cette ressource. Aussi, quand un grand consortium américain, à qui appartient le satellite, revendique la possession de cette nappe, Laurie et Rudy, écologistes purs et durs, se chargent de convoyer du matériel de forage dans un vieux camion et s'engagent dans une aventure dont ils sont loin de mesurer les conséquences. Mais cette multinationale ne recule devant rien pour essayer de s’approprier ce trésor : chantage, meurtre, pot de vin, tout est bon pour arriver à ses fins.

Rythme trépidant, action, suspense tout est là pour vous scotcher à votre fauteuil et après l’avoir lu vous ne gaspillerez plus cet élément essentiel à la vie : l’eau. C’est dans ce roman que j’ai découvert le terme de « Réfugié climatique ». Le livre est sorti en librairie en 1993 et quelques temps plus tard l'hypothèse qui fait la trame de son récit a fait la une des journaux télévisés. Je l'ai lu d'une traite et cela fait peur car nous courons tous droit à ce genre de catastrophe.

Maurice
Les Chroniques de l'Imaginaire

Publié le 10 juillet 2012

à propos de la même œuvre