Rien n’est simple à Ildrecca, capitale de l’empire. Trois réincarnations différentes de l’Empereur se succèdent à tour de rôle pour régner, et elles ont en commun une certaine tendance à la sénilité, la paranoïa et la cruauté. Des clans de voleurs dirigés par des parrains aussi durs que malins quadrillent discrètement la ville, pendant que de mystérieux Princes Gris aux noms aussi évocateurs que Solitude ou Ombre tirent en sous-main les véritables ficelles de la grande criminalité. Drothe travaille dans le clan de Nicco comme nez, (dans le jargon des voleurs, l’informateur chargé de l’espionnage et du renseignement), et évolue dans ce monde de requins comme un poisson dans l’eau (disons plutôt une murène). Son petit train-train va s’effondrer lorsqu’on lui pique une précieuse relique impériale : insensiblement il va mettre le doigt, puis le bras, dans une machination de grande ampleur qui implique des magiciens, des Princes Gris et même les troupes personnelles de l’Empereur, les très craints Blancs. Heureusement, son fidèle ami Dégane, et sa redoutable petite sœur vont lui apporter un soutien précieux. Il en aura bien besoin ! Monde intéressant (les guildes de voleurs ça marche toujours), personnages riches et très vite attachants (en premier lieu Drothe évidemment), péripéties continuelles, retournements de situation… Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Un livre très sympathique, qui n’est pas sans rappeler Basse-Fosse ou Les mensonges de Locke Lamora (ce qui constitue – évidemment – un compliment) par son mélange entre fantasy, quartiers interlopes, anti-héros du mauvais côté de la loi et intrigue type polar. Mention spéciale à la traduction, qui reprend différents types d’argot pour coller à l’ambiance, conformément à l’intention de l’auteur. Entre autres un fameux « boul’ » qui sort de nulle part et m’a bien fait marrer. Yamine Guettari

Hulick - Prince de la pègre - Murmures

Rien n’est simple à Ildrecca, capitale de l’empire. Trois réincarnations différentes de l’Empereur se succèdent à tour de rôle pour régner, et elles ont en commun une certaine tendance à la sénilité, la paranoïa et la cruauté. Des clans de voleurs dirigés par des parrains aussi durs que malins quadrillent discrètement la ville, pendant que de mystérieux Princes Gris aux noms aussi évocateurs que Solitude ou Ombre tirent en sous-main les véritables ficelles de la grande criminalité. Drothe travaille dans le clan de Nicco comme nez, (dans le jargon des voleurs, l’informateur chargé de l’espionnage et du renseignement), et évolue dans ce monde de requins comme un poisson dans l’eau (disons plutôt une murène). Son petit train-train va s’effondrer lorsqu’on lui pique une précieuse relique impériale : insensiblement il va mettre le doigt, puis le bras, dans une machination de grande ampleur qui implique des magiciens, des Princes Gris et même les troupes personnelles de l’Empereur, les très craints Blancs. Heureusement, son fidèle ami Dégane, et sa redoutable petite sœur vont lui apporter un soutien précieux. Il en aura bien besoin !

Monde intéressant (les guildes de voleurs ça marche toujours), personnages riches et très vite attachants (en premier lieu Drothe évidemment), péripéties continuelles, retournements de situation… Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Un livre très sympathique, qui n’est pas sans rappeler Basse-Fosse ou Les mensonges de Locke Lamora (ce qui constitue – évidemment – un compliment) par son mélange entre fantasy, quartiers interlopes, anti-héros du mauvais côté de la loi et intrigue type polar. Mention spéciale à la traduction, qui reprend différents types d’argot pour coller à l’ambiance, conformément à l’intention de l’auteur. Entre autres un fameux « boul’ » qui sort de nulle part et m’a bien fait marrer.

Yamine Guettari

Publié le 18 mars 2013

à propos de la même œuvre