Une chose est sûre, il ne commet pas de fausse note, cela aurait été dommage, le chant du cosmos est si beau.

Le dauphine libéré
Le Maedre est un curieux animal, il a l'abord débonnaire d'une peluche, et le contact apaisant, il a seulement quelque fois la détestable habitude de lécher la main des êtres humains, pendant des jours, sans qu'il soit possible de lui faire lâcher prise et c'est, disons, désagréable.
Pourtant, personne n'aimerait lui faire du mal, encore moins le tuer, il faudrait être, comment déjà, méchant ? Très méchant même, d'une brûtalité qui a disparut depuis longtemps de la sphère d'expension humaine à travers la galaxie. Un peu comme ce joueur, ce type étrange qui pratique le Jeu en détruisant l'esprit de ses concurrents, celui que Yeff a croisé une fois et qu'il n'est pas près d'oublier. Mais est-on bien sûr que le crime et la violence ont bien disparu de la galaxie ? L'univers est si vaste et, justement ces temps derniers, un mort par-ci, une cruauté par là, mettent la puce à l'oreille à un détective virtuel.
voilà un beau sujet d'enquête pour les personnages de Roland C. Wagner, et une occasion pour lui de déployer son imagination et son humour autour des mondes les plus inatendus. Une chose est sûre, il ne commet pas de fausse note, cela aurait été dommage, le chant du cosmos est si beau. (T.H.)

 

Dauphine Libéré, 29/03/1999

 

Publié le 4 mai 2009

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