Je vous parlais il y a peu de ces livres dont je me réserve la lecture pour des temps troublés/de peu de cerveau/de besoin de réconfort/autres, et aux côtés des romans de Jasper Fforde figurent ceux de Roland C. Wagner, d'autant plus précieux que leur nombre est définitivement limité. Triste constat contrebalancé par une bonne nouvelle : il m'en reste quand même une bonne quantité d'avance, même si le Chant du cosmos est sorti de la liste ce matin même. Etudiant en linguistique, Yeff, originaire d'Océan (vous vous rappelez, Cette Crédille qui nous ronge ? les récits sont indépendants, mais l'univers est le même) débarque sur Diasphine et commence seulement à envisager le fossé culturel qui le sépare des habitants de cette planète quand la créature la plus mignonne qui soit lui prend la main pour la lécher, en pleine rue. Les passant sont catégoriques : seule une bonne torgnole arrêtera l'indésirable... solution que l'Océanien est absolument incapable d'appliquer. Dans la foule, un homme en noir peu avenant tire sur l'animal avant de s'éloigner, choquant profondément Yeff, mais à peine autant que de voir la bestiole se relever, la fourrure vaguement roussie. En effet, il ne s'agit de rien de moins qu'un maèdre, créatures mystérieuse qui s'attachent sans raisons apparentes à des humains pour ne plus les abandonner, dont une des rares choses que l'on sait est à quel point elles sont difficiles à tuer. Heureusement, le potentiel attendrissant du maèdre rend très supportable l'association. Quelques temps après, à la sortie d'un concert, une femme tape sur l'épaule de Yeff. Clyne est une Muse, elle a repéré son aura et décelé en lui un Penseur, l'un de ces rares hommes capables de s'affronter sur le terrain psychique en jouant avec les harmoniques de la galaxie... Même si ce roman m'a moins transportée que les Futurs mystères ou que la Crédille citée plus haut, il apporte une réconfort immense par ses personnages sympathiques et ses touches d'humour (pourtant moins présentes que dans d'autres titres), et surtout, surtout, son univers essentiellement pacifique fait un bien fou, quand bien même la survivance de la violence dans cette histoire futuriste est à l'origine de l'intrigue... Journal semi-littéraire - Angua 

Wagner - Le chant du cosmos - Journal semi-littéraire

Je vous parlais il y a peu de ces livres dont je me réserve la lecture pour des temps troublés/de peu de cerveau/de besoin de réconfort/autres, et aux côtés des romans de Jasper Fforde figurent ceux de Roland C. Wagner, d'autant plus précieux que leur nombre est définitivement limité. Triste constat contrebalancé par une bonne nouvelle : il m'en reste quand même une bonne quantité d'avance, même si le Chant du cosmos est sorti de la liste ce matin même.

Etudiant en linguistique, Yeff, originaire d'Océan (vous vous rappelez, Cette Crédille qui nous ronge ? les récits sont indépendants, mais l'univers est le même) débarque sur Diasphine et commence seulement à envisager le fossé culturel qui le sépare des habitants de cette planète quand la créature la plus mignonne qui soit lui prend la main pour la lécher, en pleine rue. Les passant sont catégoriques : seule une bonne torgnole arrêtera l'indésirable... solution que l'Océanien est absolument incapable d'appliquer. Dans la foule, un homme en noir peu avenant tire sur l'animal avant de s'éloigner, choquant profondément Yeff, mais à peine autant que de voir la bestiole se relever, la fourrure vaguement roussie. En effet, il ne s'agit de rien de moins qu'un maèdre, créatures mystérieuse qui s'attachent sans raisons apparentes à des humains pour ne plus les abandonner, dont une des rares choses que l'on sait est à quel point elles sont difficiles à tuer. Heureusement, le potentiel attendrissant du maèdre rend très supportable l'association.

Quelques temps après, à la sortie d'un concert, une femme tape sur l'épaule de Yeff. Clyne est une Muse, elle a repéré son aura et décelé en lui un Penseur, l'un de ces rares hommes capables de s'affronter sur le terrain psychique en jouant avec les harmoniques de la galaxie...

Même si ce roman m'a moins transportée que les Futurs mystères ou que la Crédille citée plus haut, il apporte une réconfort immense par ses personnages sympathiques et ses touches d'humour (pourtant moins présentes que dans d'autres titres), et surtout, surtout, son univers essentiellement pacifique fait un bien fou, quand bien même la survivance de la violence dans cette histoire futuriste est à l'origine de l'intrigue...

Journal semi-littéraire - Angua 

Publié le 5 septembre 2014

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