C’est toujours un plaisir de retrouver cet univers futuriste décalé créé par Roland C. Wagner. Tem est un héros très attachant, à s’habiller comme un clown pour se faire remarquer (le don de transparence n’a pas que des avantages) et à s’embarquer dans des histoires invraisemblables bien malgré lui. Cette affaire là le touche directement puisqu’il est propulsé premier suspect par un inspecteur un peu trop zélé pour être honnête. Mais son enquête – encore une fois impossible, comme celles que résolvait son héros Nestor Burma – le mène sur les traces de sa propre histoire et permet au lecteur de découvrir sa famille, Millénariste (les « mutants ») ou non, et les liens qu’il entretien avec eux depuis sa naissance. Une belle manière d’approfondir la personnalité d’un personnage qui n’en manque déjà pas. En plus de revenir sur les pas de Tem, L’Odyssée de l’espèce permet d’approfondir les concepts mis en place par l’auteur pour expliquer ce monde futur où certaines personnes possèdent des dons étranges. Centrale à la saga, la notion de Psychosphère ou “Bol de soupe” selon Tem, lieu imperceptible par les sens habituels où se trouverait l’inconscient collectif, connaît notamment quelques éclaircissements. Ceux-ci qui passent parfois par un peu d’obscurité, mais la concentration à fournir est largement récompensée. Des éléments de réponse sont également apportés concernant la Grande Terreur, qui est le point de basculement de l’humanité dans l’histoire et qui demeurait mystérieux, même pour Tem, bien trop jeune pour l’avoir connue.

Wagner - L'Odyssée de l'espèce - Imaginelf.com

C’est toujours un plaisir de retrouver cet univers futuriste décalé créé par Roland C. Wagner. Tem est un héros très attachant, à s’habiller comme un clown pour se faire remarquer (le don de transparence n’a pas que des avantages) et à s’embarquer dans des histoires invraisemblables bien malgré lui. Cette affaire là le touche directement puisqu’il est propulsé premier suspect par un inspecteur un peu trop zélé pour être honnête. Mais son enquête – encore une fois impossible, comme celles que résolvait son héros Nestor Burma – le mène sur les traces de sa propre histoire et permet au lecteur de découvrir sa famille, Millénariste (les « mutants ») ou non, et les liens qu’il entretien avec eux depuis sa naissance. Une belle manière d’approfondir la personnalité d’un personnage qui n’en manque déjà pas.

En plus de revenir sur les pas de Tem, L’Odyssée de l’espèce permet d’approfondir les concepts mis en place par l’auteur pour expliquer ce monde futur où certaines personnes possèdent des dons étranges. Centrale à la saga, la notion de Psychosphère ou “Bol de soupe” selon Tem, lieu imperceptible par les sens habituels où se trouverait l’inconscient collectif, connaît notamment quelques éclaircissements. Ceux-ci qui passent parfois par un peu d’obscurité, mais la concentration à fournir est largement récompensée. Des éléments de réponse sont également apportés concernant la Grande Terreur, qui est le point de basculement de l’humanité dans l’histoire et qui demeurait mystérieux, même pour Tem, bien trop jeune pour l’avoir connue.

Publié le 13 avril 2010

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