Depuis sa plus tendre enfance, l’américaine Traci Slatton a l’envie d’écrire. Une envie concrétisée avec Immortel, son premier roman, qui lui a valu un joli succès puisqu’il a été traduit en Grèce, en Espagne, en Pologne et en Russie. Cet été, VAST entertainment a même acquis les droits cinématographiques du livre. Pour le reste, elle a également publié aux États Unis des poèmes et des articles, notamment dans des revues littéraires. Dans l’Italie de la Renaissance Immortel nous entraîne dans les pas de Luca Bastardo, Luca le Bâtard, qui nous raconte sa très longue vie depuis la cellule où il attend de monter sur le bûcher. Une vie qu’il a commencé à Florence près de 200 ans auparavant au XIVème siècle. Enfant miséreux des rues, Luca l’orphelin va vivre mille et unes aventures, croisant de grands personnages comme Giotto, Léonard de Vinci ou Laurent de Médicis… mais devant sans cesse fuir et se cacher de ceux qui prennent sa longévité pour de la sorcellerie... Passionnant et un peu long Tout au long de sa vie, Luca aura eu une existence placée sous le signe des arts et de la connaissance. On prend un vrai plaisir à le suivre dans les rues de Florence pendant la Renaissance, admirant tableaux, édifices et sculptures et rencontrant quelques célébrités historiques. Une existence également marquée du sceau du malheur, de son enfance sans parents dans les rues jusqu’aux bordels où les adultes abusaient de lui en passant plus tard à la solitude de ses exils... Un malheur qui ne le rend que plus attachant. En contrepoint de la beauté des œuvres d’arts, Traci Slatton a su raconter la dureté et la noirceur de cette ville et de cette période, décrivant également les grandes épidémies de peste vues de l’intérieur, du côté des gens succombant à la maladie. En ce sens, son héros est surtout le témoin de décennies terribles et belles, fascinantes et horribles, l’auteur ajoutant en prime ce qu’il faut d’éléments fantastiques pour compléter la partie historique de son récit. C’est par moment passionnant même si on regrettera quelques égarements et quelques longueurs. Tant pis, la balade est assez belle pour être signalée. Les amoureux de l’Italie et de la Renaissance seront ravis.

Slatton - Immortel - actusf
Depuis sa plus tendre enfance, l’américaine Traci Slatton a l’envie d’écrire. Une envie concrétisée avec Immortel, son premier roman, qui lui a valu un joli succès puisqu’il a été traduit en Grèce, en Espagne, en Pologne et en Russie. Cet été, VAST entertainment a même acquis les droits cinématographiques du livre. Pour le reste, elle a également publié aux États Unis des poèmes et des articles, notamment dans des revues littéraires. Dans l’Italie de la Renaissance Immortel nous entraîne dans les pas de Luca Bastardo, Luca le Bâtard, qui nous raconte sa très longue vie depuis la cellule où il attend de monter sur le bûcher. Une vie qu’il a commencé à Florence près de 200 ans auparavant au XIVème siècle. Enfant miséreux des rues, Luca l’orphelin va vivre mille et unes aventures, croisant de grands personnages comme Giotto, Léonard de Vinci ou Laurent de Médicis… mais devant sans cesse fuir et se cacher de ceux qui prennent sa longévité pour de la sorcellerie... Passionnant et un peu long Tout au long de sa vie, Luca aura eu une existence placée sous le signe des arts et de la connaissance. On prend un vrai plaisir à le suivre dans les rues de Florence pendant la Renaissance, admirant tableaux, édifices et sculptures et rencontrant quelques célébrités historiques. Une existence également marquée du sceau du malheur, de son enfance sans parents dans les rues jusqu’aux bordels où les adultes abusaient de lui en passant plus tard à la solitude de ses exils... Un malheur qui ne le rend que plus attachant. En contrepoint de la beauté des œuvres d’arts, Traci Slatton a su raconter la dureté et la noirceur de cette ville et de cette période, décrivant également les grandes épidémies de peste vues de l’intérieur, du côté des gens succombant à la maladie. En ce sens, son héros est surtout le témoin de décennies terribles et belles, fascinantes et horribles, l’auteur ajoutant en prime ce qu’il faut d’éléments fantastiques pour compléter la partie historique de son récit. C’est par moment passionnant même si on regrettera quelques égarements et quelques longueurs. Tant pis, la balade est assez belle pour être signalée. Les amoureux de l’Italie et de la Renaissance seront ravis.
Publié le 8 janvier 2010

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