Pratchett - Timbré - Science Fiction magazine
(...) Définir un Pratchett, surtout au trentième volume de ce cycle écrasant mais jamais lassant, est une chose qui relève à chaque fois du défi pur et simple. Dans ces 473 pages, on découvre une fois de plus une même prodigalité de la part de l'auteur pour des formes nominales que la traduction admirable de Couton rend autant savoureuses qu'hilarantes. Ces situations très "Monthy Python" ne manquent jamais d'inventivité, si bien qu'on peut se demander si l'auteur n'a pas tout simplement inventé un sous-genre à la fantasy elle même... (...)
Richesse du vocabulaire, profusion des formes nominales, imagination abrasive, toute la force de l'auteur tient dans la maîtrise de ces véritables réservoirs de la vie courante, où sous les situations les plus anodines ou les plus absurdes, il pointe le doigt sur l'ironie et la satire pour le plus grand bonheur des lecteurs. Délectable, sa prose se ballade à présent depuis des millions de signes avec toujours la même santé et la même inventivité. (...)
Emmanuel Collot, Science Fiction magazine, septembre 2008
Publié le 19 septembre 2008