Un space opera en trois volumes, nous dit la quatrième de couverture. Et contrairement à une de mes habitudes je ne vais pas vous recommander d’attendre la parution du dernier volume pour lire ce premier. Attention cela démarre de manière bizarre. Imaginez un univers d’après Expansion des terriens. Des colonies dans lesquelles les enfants sont dès le départ “conditionnés“ pour mener la vie de leur monde. Les communications se font par le biais des Fréquences qui sont en même temps les maîtresses des TV. Mais Azuréa qui dirige la Fréquence Banquise vient de découvrir un moyen de transmission instantané. Dans le même temps un navire-école, le Melkine, parcourt la galaxie et sélectionne les enfants qui vont subir un dé-conditionnement et être rendus libres... Lors d’une escale particulière dans le fief de Banquise, Ismaël, un des jeunes élèves du Melkine, commet une faute irréfléchie et impardonnable qui le condamne, aux yeux d’Azuréa et des règles en vigueur, à être banni du navire. Il se retrouve en exil. Mais le Melkine n’a pas cédé au chantage d’Azuréa. J’ai l’impression d’en avoir trop dit et pourtant. Vous avez compris qu’il s’agit d’un livre riche, dense. Et dont au moment de la lecture on ne perçoit pas toutes les implications. Les personnages ont une existence affective réussie mais grâce à un style parfaitement maîtrisé (il s’agit du troisième livre de l’auteur) Olivier Paquet nous évite les passages mélodramatiques en les remplaçant par de la poésie. Attention ! Vous avez là un auteur à suivre avec patience et qui risque de devenir sous peu un des meilleurs jeunes auteurs français de science-fiction. A suivre. Noé GAILLARD (19/02/2013)

Paquet - Le Melkine - Murmures

Un space opera en trois volumes, nous dit la quatrième de couverture. Et contrairement à une de mes habitudes je ne vais pas vous recommander d’attendre la parution du dernier volume pour lire ce premier. Attention cela démarre de manière bizarre.

Imaginez un univers d’après Expansion des terriens. Des colonies dans lesquelles les enfants sont dès le départ “conditionnés“ pour mener la vie de leur monde. Les communications se font par le biais des Fréquences qui sont en même temps les maîtresses des TV. Mais Azuréa qui dirige la Fréquence Banquise vient de découvrir un moyen de transmission instantané. Dans le même temps un navire-école, le Melkine, parcourt la galaxie et sélectionne les enfants qui vont subir un dé-conditionnement et être rendus libres... Lors d’une escale particulière dans le fief de Banquise, Ismaël, un des jeunes élèves du Melkine, commet une faute irréfléchie et impardonnable qui le condamne, aux yeux d’Azuréa et des règles en vigueur, à être banni du navire. Il se retrouve en exil. Mais le Melkine n’a pas cédé au chantage d’Azuréa.

J’ai l’impression d’en avoir trop dit et pourtant. Vous avez compris qu’il s’agit d’un livre riche, dense. Et dont au moment de la lecture on ne perçoit pas toutes les implications. Les personnages ont une existence affective réussie mais grâce à un style parfaitement maîtrisé (il s’agit du troisième livre de l’auteur) Olivier Paquet nous évite les passages mélodramatiques en les remplaçant par de la poésie.

Attention ! Vous avez là un auteur à suivre avec patience et qui risque de devenir sous peu un des meilleurs jeunes auteurs français de science-fiction.

A suivre.

Noé GAILLARD (19/02/2013)

Publié le 20 février 2013

à propos de la même œuvre