Au travers de la galaxie glisse le Melkine, vaisseau spatial qui, construit de morceaux de chacun des vaisseaux qui participèrent à l'Expansion humaine dans l'espace, est symbole d'espoir. Pendant que chaque communauté, sur chaque planète, s'est adaptée au conditionnement qu'elle a librement choisi, ce vaisseau-école d'un genre particulier accueille des élèves qui auront à échapper à ces conditionnements qu'ils soient culturels ou religieux ou n'importe. Choix des parents ou des élèves eux-mêmes. Car accepter un conditionnement, c'est vouer sa propre civilisation à la sclérose. C'est également le point de vue d'Azuréa, issue de la planète des Transparents qui n'ont, comme l'indique leur nom, aucune possibilité d'intimité. On se montre chez les Transparents, et on trouve ça bien. Pour la plupart d'entre eux du moins. Toutefois, les professeurs du Melkine s'attachent à dégager leurs élèves de tout conditionnement, afin que, débarqués ici ou là, à l'issue de leur études, ils puissent devenir des ferments d'évolution pour chaque civilisation. Pas un rôle forcément de tout repos sur les planètes dominées par la religion ou peu à peu glissées dans l'obscurantisme, même si le vaisseau s'attache à récupérer ses « anciens ». Azuréa, elle, joue sur un tout autre registre. Elle aussi entend bien « vider » les esprits de ce que leur a imposé leur culture. Et elle en a les moyens puisque, à la tête de la Fréquence Banquise, elle peut les noyer d'émissions creuses. Seulement, ce monde-là, elle en veut la domination. D'où un désir effréné de soumettre le Melkine. La soumission ou la guerre. Tout secret que soit l'algorithme de ses voyages, Azuréa ne manque pas de données pour tenter de le piéger. Dans ce premier tome de la trilogie, nous assisterons donc à ses efforts dans ce sens. Parallèlement, nous suivrons un petit groupe d'élèves du Melkine et, tout particulièrement Ismaël qui, justement parce qu'il n'a jamais été conditionné, s'est imposé ses propres limites internes. Les professeurs qui les entourent aussi. Ceux déjà bien rodés dans l'équipe et les nouveaux. Mais tous ayant bien conscience de la course engagée contre Banquise. Sans doute peut-on s'étonner un peu qu'avec tant de puissance technologique, nul n'ait réussi à les coincer trois cents ans durant et les personnages ne sont-ils pas profondément fouillés mais l'originalité du piège qui leur sera tendu est assurément une compensation. Un space-opera qui, au fond, comme c'est souvent le cas, ne nous parle que de nous. À suivre, donc... Hélène - Les Vagabonds du Rêve

Paquet - Le Melkine - Les Vagabonds du Rêve

Au travers de la galaxie glisse le Melkine, vaisseau spatial qui, construit de morceaux de chacun des vaisseaux qui participèrent à l'Expansion humaine dans l'espace, est symbole d'espoir. Pendant que chaque communauté, sur chaque planète, s'est adaptée au conditionnement qu'elle a librement choisi, ce vaisseau-école d'un genre particulier accueille des élèves qui auront à échapper à ces conditionnements qu'ils soient culturels ou religieux ou n'importe. Choix des parents ou des élèves eux-mêmes. Car accepter un conditionnement, c'est vouer sa propre civilisation à la sclérose.

C'est également le point de vue d'Azuréa, issue de la planète des Transparents qui n'ont, comme l'indique leur nom, aucune possibilité d'intimité. On se montre chez les Transparents, et on trouve ça bien. Pour la plupart d'entre eux du moins. Toutefois, les professeurs du Melkine s'attachent à dégager leurs élèves de tout conditionnement, afin que, débarqués ici ou là, à l'issue de leur études, ils puissent devenir des ferments d'évolution pour chaque civilisation. Pas un rôle forcément de tout repos sur les planètes dominées par la religion ou peu à peu glissées dans l'obscurantisme, même si le vaisseau s'attache à récupérer ses « anciens ». Azuréa, elle, joue sur un tout autre registre. Elle aussi entend bien « vider » les esprits de ce que leur a imposé leur culture. Et elle en a les moyens puisque, à la tête de la Fréquence Banquise, elle peut les noyer d'émissions creuses. Seulement, ce monde-là, elle en veut la domination. D'où un désir effréné de soumettre le Melkine. La soumission ou la guerre. Tout secret que soit l'algorithme de ses voyages, Azuréa ne manque pas de données pour tenter de le piéger.

Dans ce premier tome de la trilogie, nous assisterons donc à ses efforts dans ce sens. Parallèlement, nous suivrons un petit groupe d'élèves du Melkine et, tout particulièrement Ismaël qui, justement parce qu'il n'a jamais été conditionné, s'est imposé ses propres limites internes. Les professeurs qui les entourent aussi. Ceux déjà bien rodés dans l'équipe et les nouveaux. Mais tous ayant bien conscience de la course engagée contre Banquise. Sans doute peut-on s'étonner un peu qu'avec tant de puissance technologique, nul n'ait réussi à les coincer trois cents ans durant et les personnages ne sont-ils pas profondément fouillés mais l'originalité du piège qui leur sera tendu est assurément une compensation. Un space-opera qui, au fond, comme c'est souvent le cas, ne nous parle que de nous.

À suivre, donc...

Hélène - Les Vagabonds du Rêve

Publié le 11 janvier 2013

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