Pas d'illusions à se faire, c'est une trilogie puisque désormais c'est la règle. En clair, la suite se fera attendre. Pour autant, cela a été une lecture très agréable. De la fantasy, assurément, mais avec beaucoup d'humour. D'abord parce qu'il n'y a pas, à ma connaissance, beaucoup de fillettes élevées par des dragons. Moins encore qui vivent parmi ces créatures immortelles et se retrouvent seules du jour au lendemain toutes ayant disparu à l'entour. Mais peut-être est-il plus extraordinaire encore de songer que le souffle des dragons, l'éther, disposant de propriétés particulières, sa disparition va entraîner l'inexorable chute d'une cité perchée sur un nuage. Vous n'en saviez peut-être rien mais, depuis plus de deux siècles vit là-haut un peuple d'origine italienne, sans doute issu des voyages de Marco Polo. En effet, ce sont les pérégrinations du jeune Niccolo Polo que nous allons suivre. Tout à la fois parce qu'il est avide de découvertes et de voyages, question d'hérédité sans doute, mais aussi parce sa liberté de pensée lui a attiré les foudres du duc Jacopo de Medici. La « punition », c'est partir à la recherche de ce fameux éther avant que leur territoire de nuages ne se délite complètement. Le danger commencera à peine Niccolo aura-t-il réussi à descendre au pied des montagnes dans lequel son pays s'est retrouvé coincé en perdant de l'altitude. Il recevra toutefois l'aide inattendue et bienvenue de Bisevent, une guerrière dotée de fort étranges pouvoirs avant de poursuivre vers un village où son chemin croisera celui de Nugua, partie par le vaste monde à la recherche de ses dragons protecteurs. Mais de bien bizarres personnages se trouveront sur leur route. Amis ou ennemis ou, qui sait, un peu les deux ? Un périple tout à la fois dans les provinces chinoises à l'époque de la Dynastie Qing et dans leurs légendes « circonvoisines ». Découverte de la nouveauté et clin d’œil pour les amateurs aux deux bouts de la Route de la Soie. De quoi plaire assurément aux lecteurs curieux. Hélène Marchetto    

Meyer - Le Peuple des Nuées I : La Soie et l'épée - Les vagabonds du Rêve
Pas d'illusions à se faire, c'est une trilogie puisque désormais c'est la règle. En clair, la suite se fera attendre. Pour autant, cela a été une lecture très agréable. De la fantasy, assurément, mais avec beaucoup d'humour.
D'abord parce qu'il n'y a pas, à ma connaissance, beaucoup de fillettes élevées par des dragons. Moins encore qui vivent parmi ces créatures immortelles et se retrouvent seules du jour au lendemain toutes ayant disparu à l'entour.
Mais peut-être est-il plus extraordinaire encore de songer que le souffle des dragons, l'éther, disposant de propriétés particulières, sa disparition va entraîner l'inexorable chute d'une cité perchée sur un nuage.
Vous n'en saviez peut-être rien mais, depuis plus de deux siècles vit là-haut un peuple d'origine italienne, sans doute issu des voyages de Marco Polo.
En effet, ce sont les pérégrinations du jeune Niccolo Polo que nous allons suivre. Tout à la fois parce qu'il est avide de découvertes et de voyages, question d'hérédité sans doute, mais aussi parce sa liberté de pensée lui a attiré les foudres du duc Jacopo de Medici. La « punition », c'est partir à la recherche de ce fameux éther avant que leur territoire de nuages ne se délite complètement.
Le danger commencera à peine Niccolo aura-t-il réussi à descendre au pied des montagnes dans lequel son pays s'est retrouvé coincé en perdant de l'altitude.
Il recevra toutefois l'aide inattendue et bienvenue de Bisevent, une guerrière dotée de fort étranges pouvoirs avant de poursuivre vers un village où son chemin croisera celui de Nugua, partie par le vaste monde à la recherche de ses dragons protecteurs.
Mais de bien bizarres personnages se trouveront sur leur route. Amis ou ennemis ou, qui sait, un peu les deux ?
Un périple tout à la fois dans les provinces chinoises à l'époque de la Dynastie Qing et dans leurs légendes « circonvoisines ». Découverte de la nouveauté et clin d’œil pour les amateurs aux deux bouts de la Route de la Soie. De quoi plaire assurément aux lecteurs curieux.
 
 
Publié le 4 janvier 2012

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