Enfin du neuf dans l’imaginaire ! La Soie et l’Épée est une véritable fresque épique, tenant en haleine le lecteur. Ce dernier ne manquera pas d’être surpris par cet univers à la saveur historique, mais qui, grâce à l’imagination de Kai Meyer, se transforme en un monde mystérieux, intriguant. Ce premier tome de la trilogie du Peuple des Nuées est un voyage dans une Chine revisitée, à la douce fragrance du lotus et exalté par le souffle de dragons mythiques. Jamais Nugua n’a rencontré d’être humain. C’est parmi les dragons qu’elle a grandi. Puis un jour, sans crier gare, ils ont disparu. Niccolo, lui, vit avec son peuple sur un nuage dans le ciel. Mais voici que l’éther, cette substance mystérieuse qui permet au nuage de survoler le monde, vient à manquer. La dégringolade est assurée. Or, l’éther, c’est le souffle des dragons. Nugua et Niccolo ne se connaissent pas ; ils ne connaissent pas non plus cette Chine immense où leur quête des dragons disparus les entraine. D’étranges rencontres les attendent : mages immortels chevauchants des grues, démons, guerriers mandchous, et cet étrange bonhomme enfermé dans son costume de drégon… Combats et sortilèges les guettent, mais aussi l’amour, même s’il est parfois le fruit de charmes diaboliques. La Soie et l’Épée est le premier livre de la trilogie du Peuple des nuées. L’île nuageuse du peuple des nuées est une idée tout bonnement incroyable. Elle doit sa fermeté et son maintien à ce souffle des dragons appelé éther. Depuis la disparition des créatures majestueuses, l’île a chuté brusquement pour se planter entre des montagnes et se désagréger. N’est-ce réellement qu’une coïncidence ? Le peuple des nuées est en danger, des monstres dangereux rôdant aux alentours. Les autorités de l’île vont envoyer Niccolo à la recherche des dragons afin de retrouver un peu d’éther. C’est durant son périple à travers la Chine du XVIIIe siècle que le jeune homme va faire la connaissance d’une guerrière mystérieuse, de la spontanée Nagua, d’un homme affublé d’un costume de dragon ridicule, d’un amour terrifiant, d’immortels dangereux et de mandchous cruels. N’oublions pas le moine guerrier citant Lao Tseu… Entre magie et machines à la Jules Verne, créatures imaginaires et personnages historiques, le premier tome de la trilogie du Peuple des Nuées est une surprise de taille, empli d’un humour déluré. L’étrange équipe d’aventuriers qui va se former au cours de l’histoire est peu commune, pour notre plus grand plaisir. Dans des décors grandioses, Kai Meyer a su nous transporter au cœur de son imagination en nous proposant un scénario à l’originalité discutable, mais au charme certain. C’est un menu appétissant qui ne laisse pas le lecteur sur sa faim ! Ajoutons une pointe d’amour ensorcelé et comme cerise sur le gâteau des combats dignes d’un bon film d’arts martiaux et vous aurez là l’univers de La Soie et l’Épée. Autant avouer que ce premier tome excite un appétit qui ne pourra être sustenté que par une suite de la même trempe. Malgré tout, le scénario de ce premier tome manque d’un peu d’ambition. Le lecteur suivra sa lecture plus par curiosité que par l’effet d’une tension constante. Autant dire un livre adapté à la jeunesse ! Nous excuserons donc les aspects prévisibles du livre. Peut-être devinerez-vous qui se cache sous le costume de dragon ? J’ai mon idée là-dessus. De même, nous excuserons la romance un peu niaise de notre jeune Niccolo. Premier tome d’une trilogie prometteuse, La Soie et l’Épée est vraiment une bonne trouvaille, le style de l’auteur en renforçant la qualité. C’est un bon livre qui ne manquera pas de vous surprendre… Il ne me reste qu’une chose à ajouter : « celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas » (Lao Tseu). Bon voyage ! Hadrien Mythologica

Meyer - La Soie et l'Epee - Mythologica

Enfin du neuf dans l’imaginaire ! La Soie et l’Épée est une véritable fresque épique, tenant en haleine le lecteur. Ce dernier ne manquera pas d’être surpris par cet univers à la saveur historique, mais qui, grâce à l’imagination de Kai Meyer, se transforme en un monde mystérieux, intriguant. Ce premier tome de la trilogie du Peuple des Nuées est un voyage dans une Chine revisitée, à la douce fragrance du lotus et exalté par le souffle de dragons mythiques.

Jamais Nugua n’a rencontré d’être humain. C’est parmi les dragons qu’elle a grandi. Puis un jour, sans crier gare, ils ont disparu. Niccolo, lui, vit avec son peuple sur un nuage dans le ciel. Mais voici que l’éther, cette substance mystérieuse qui permet au nuage de survoler le monde, vient à manquer. La dégringolade est assurée. Or, l’éther, c’est le souffle des dragons. Nugua et Niccolo ne se connaissent pas ; ils ne connaissent pas non plus cette Chine immense où leur quête des dragons disparus les entraine. D’étranges rencontres les attendent : mages immortels chevauchants des grues, démons, guerriers mandchous, et cet étrange bonhomme enfermé dans son costume de drégon… Combats et sortilèges les guettent, mais aussi l’amour, même s’il est parfois le fruit de charmes diaboliques. La Soie et l’Épée est le premier livre de la trilogie du Peuple des nuées.

L’île nuageuse du peuple des nuées est une idée tout bonnement incroyable. Elle doit sa fermeté et son maintien à ce souffle des dragons appelé éther. Depuis la disparition des créatures majestueuses, l’île a chuté brusquement pour se planter entre des montagnes et se désagréger. N’est-ce réellement qu’une coïncidence ? Le peuple des nuées est en danger, des monstres dangereux rôdant aux alentours. Les autorités de l’île vont envoyer Niccolo à la recherche des dragons afin de retrouver un peu d’éther. C’est durant son périple à travers la Chine du XVIIIe siècle que le jeune homme va faire la connaissance d’une guerrière mystérieuse, de la spontanée Nagua, d’un homme affublé d’un costume de dragon ridicule, d’un amour terrifiant, d’immortels dangereux et de mandchous cruels. N’oublions pas le moine guerrier citant Lao Tseu…

Entre magie et machines à la Jules Verne, créatures imaginaires et personnages historiques, le premier tome de la trilogie du Peuple des Nuées est une surprise de taille, empli d’un humour déluré. L’étrange équipe d’aventuriers qui va se former au cours de l’histoire est peu commune, pour notre plus grand plaisir. Dans des décors grandioses, Kai Meyer a su nous transporter au cœur de son imagination en nous proposant un scénario à l’originalité discutable, mais au charme certain. C’est un menu appétissant qui ne laisse pas le lecteur sur sa faim ! Ajoutons une pointe d’amour ensorcelé et comme cerise sur le gâteau des combats dignes d’un bon film d’arts martiaux et vous aurez là l’univers de La Soie et l’Épée. Autant avouer que ce premier tome excite un appétit qui ne pourra être sustenté que par une suite de la même trempe.

Malgré tout, le scénario de ce premier tome manque d’un peu d’ambition. Le lecteur suivra sa lecture plus par curiosité que par l’effet d’une tension constante. Autant dire un livre adapté à la jeunesse ! Nous excuserons donc les aspects prévisibles du livre. Peut-être devinerez-vous qui se cache sous le costume de dragon ? J’ai mon idée là-dessus. De même, nous excuserons la romance un peu niaise de notre jeune Niccolo.

Premier tome d’une trilogie prometteuse, La Soie et l’Épée est vraiment une bonne trouvaille, le style de l’auteur en renforçant la qualité. C’est un bon livre qui ne manquera pas de vous surprendre… Il ne me reste qu’une chose à ajouter : « celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas » (Lao Tseu). Bon voyage !

Hadrien
Mythologica

Publié le 7 août 2012

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