Le temps a passé, une génération s'effaçant pour laisser à une nouvelle le choix de poursuivre une histoire se demultipliant à l'infini, entre les diverses tribulations familiales que connaissent les protagonistes. Septenaigue tremble déjà devant l'ascension de Fainne, fille unique de Ciaran le druide proscnt. En effet, cette dernière, élevée dans les règles de l'art ancien de la magie, a acquis d'immenses pouvoirs sous l'influence de sa grand-mère, la terrible et mephitique Lady Oonagh. L'Irlande connaît des tumultes, les îles sacrées vont-elle se voir reconquises grâce a l'intervention de l'enfant élu par la prophétie ? Et que pourra-t-elle faire face au pouvoir fantastique que Fainne a tant de mal à maîtriser ? La fantasy dite « celtique » est, paraît-il très repandu en France. Disons ici encore une fois, nous avons un très bon condensé de légendaire celtique, mâtine de préoccupations personnelles et de déchirements qui émeuvent autant qu'ils fascinent. Le cycle ne pêche cependant pas dans la complaisance facile, même si toute un folklore est la pour nous baigner presque immédiatement dans un univers enlevé et original. La trame demeure classique avec des motivations sous-jacentes manichéennes nous retraçant le dilemme ternble que connaît le personnage de Fainne. Outre la richesse des descriptions, l'auteur a l'avantage de traiter des individualités avec le respect et l'intelligence nécessaires pour que le lecteur s'émeuve d'une histoire belle et terrible à la fois, et qui en outre va crescendo. L'auteur a le don de planter une ambiance forte , une atmosphere presque pregnante ou le magique est une fois de plus honore comme dans toute saga de fantasy qui se respecte. Au bout de la lecture on se rendra vite compte que nous avons partagé la un belle oeuvre privliegiant une atmosphère qui, liberee de ses mfluences, nous donne quelque chose d'aussi grand1ose que le Darkover de Bradley, la facture science-fiction en moins. Une suite qui sans être scolaire, et c'est la un point important à noter, poursuit un long periple magique distillant une tension certaine avec en arnère fond un univers ou chaque acte et choix entraîne des conséquences Ineluctables Une grande plume, distanciant bon nombre d' auteurs encore trop influences par Tolkien D'autres auteurs celtisants restent a publier en France. Nous Citerons pour memoire une certaine Morgan Llywelyn dont la saga « Red Branch » mettant en scène un personnage aussi fondamental que Cuchulain, nous présente une oeuvre remarquable puisant a la fois dans le realisme sauvage que dans un magique enivrant. En un temps ou l'on parle de sagas celtiques li est a deplorer que les oeuvres les plus marquantes du registre celtique ne soient pas plus plebiscitées. Emmanuel Collot Science Fiction

Marillier - Enfant de la prophétie - Science fiction
Le temps a passé, une génération s'effaçant pour laisser à une
nouvelle le choix de poursuivre une histoire se demultipliant à l'infini, entre les diverses tribulations familiales que connaissent les protagonistes.
Septenaigue tremble déjà devant l'ascension de Fainne, fille unique de Ciaran le druide proscnt. En effet, cette dernière, élevée dans les règles de l'art ancien de la magie, a acquis d'immenses pouvoirs sous l'influence de sa grand-mère, la terrible et mephitique Lady Oonagh. L'Irlande connaît des tumultes, les îles sacrées vont-elle se voir reconquises grâce a l'intervention de l'enfant élu par la prophétie ? Et que pourra-t-elle faire face au pouvoir fantastique que Fainne a tant de mal à maîtriser ?
La fantasy dite « celtique » est, paraît-il très repandu en France.
Disons ici encore une fois, nous avons un très bon condensé de légendaire celtique, mâtine de préoccupations personnelles et de déchirements qui émeuvent autant qu'ils fascinent. Le cycle ne pêche cependant pas dans la complaisance facile, même si toute un folklore est la pour nous baigner presque immédiatement dans un univers enlevé et original.
La trame demeure classique avec des motivations sous-jacentes manichéennes nous retraçant le dilemme ternble que connaît le personnage de Fainne. Outre la richesse des descriptions, l'auteur a l'avantage de traiter des individualités avec le respect et l'intelligence nécessaires pour que le lecteur s'émeuve d'une histoire belle et terrible à la fois, et qui en outre va crescendo. L'auteur a le don de planter une ambiance forte , une atmosphere presque pregnante ou le magique est une fois de plus honore comme dans toute saga de fantasy qui se respecte. Au bout de la lecture on se rendra vite compte que nous avons partagé la un belle oeuvre privliegiant une atmosphère qui, liberee de ses mfluences, nous donne quelque chose d'aussi grand1ose que le Darkover de Bradley, la facture science-fiction en moins. Une suite qui sans être scolaire, et c'est la un point important à noter, poursuit un long periple magique distillant une tension certaine avec en arnère fond un univers ou chaque acte et choix entraîne des conséquences Ineluctables Une grande plume, distanciant bon nombre d' auteurs encore trop influences par Tolkien D'autres auteurs celtisants restent a publier en France. Nous Citerons pour memoire une certaine Morgan Llywelyn dont la saga « Red Branch » mettant en scène un personnage aussi fondamental que Cuchulain, nous présente une oeuvre remarquable puisant a la fois dans le realisme sauvage que dans un magique enivrant. En un temps ou l'on parle de sagas celtiques li est a deplorer que les oeuvres les plus marquantes du registre celtique ne soient pas plus plebiscitées.
Emmanuel Collot
Science Fiction
Publié le 28 décembre 2012

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