Oublie que je t'ai tuée - Le Point
Ce roman, c'est un 45-tours de punk rock. Guitare, basse, batterie, chant et basta. Court, diablement séduisant et efficace. Des riffs qui claquent sec et fort. Tempo rapide, rythme binaire, pas de complications inutiles : c'est franc, malpoli, ça va droit au but. Plein de rage et de maîtrise à la fois : un chef-d'œuvre dans sa catégorie, celle des inclassables qui résistent à toutes les étiquettes. Son genre est celui du polar, dans sa veine comique et ironique. Une tradition solide, qui ne se prend pas au sérieux mais fait les choses dans les règles de l'art. Ici, il y a tout ce qu'il faut de sexe et de violence,...