Si puissants et cruels que soient les capitaines-ambassadeurs suivant les ordres de Lothar, et s’il leur est facile de terrifier les simples citoyens, ils se heurtent désormais aux Compagnons du verrou qui sont rentrés dans l’ombre et mettent toutes leurs forces à lutter contre eux. Ainsi s’appliquent-ils à détruire les convois d’arghot vers Gradlyn pendant qu’Orville et ses amis ont quitté Arcédia. Leur intention est en effet de libérer le marquis de Vallade, son ennemi juré, mais également celui des Gardiens dévoyés. Il s’agit également de permettre à Orville de rencontrer le mage Odalrik dont Léo, qui fut autrefois son apprenti, sait qu’il sera seul à même d’apprendre au jeune homme à maîtriser ses pouvoirs déjà trop grands pour être utilisés sans dommages pour lui-même et son entourage. Pendant que Théod cherchera à gagner Hautterre pour y délivrer s’il le peut le vicomte qui fut son suzerain, les dangers courus par leur petit groupe les obligeront rapidement à se séparer de même que leurs quêtes momentanément différentes. Très loin de là, Rosa, qui protégeait de son mieux la petite troupe de fugitifs menée par Ferrand, réussit à décourager leurs poursuivants. Mais à quoi devront-ils faire face une fois réfugiés dans le désert du Jourd ? De même qu’Orville, ses capacités de mage sont en train de s’accroître dans le chemin qu’ils se sont tracé pour protéger les innocents, de sang rouge ou de sang bleu, contre les gardiens. Mais il est une autre mage, la jeune Braseline. Une enfant, dont la puissance destructrice phénoménale s’exerce sans autres limites que celles d’un des plus féroces capitaines-ambassadeurs. Des limites qui tiennent à peine et pourraient bien rapidement dépasser les capacités manipulatrices de ce dernier. Ce tome voit aussi s’étoffer d’autres personnages, comme celui de Tarman, Gardien de ce Huitième et minuscule royaume fondé par Orville et qui respecte son serment de loyauté après s’être exilé du Goulet à l’issue d’un simulacre de duel avec Aldemond. Nous suivrons aussi la longue fuite d’Aléïde, falote vicomtesse de Hautterre, après qu’elle ait été délivrée des cachots de son propre château où elle était emprisonnée comme son époux. Si, en s’attachant à celle-ci, l’auteur cède quelque peu à un fréquent travers des longues sagas, il n’en abuse pas. Il s’agit moins de dévier le cours de l’aventure par celles d’une multiplicité de nouveaux personnages que d’apporter une certaine consistance à ceux que nous connaissions déjà. En même temps nous en apprendrons davantage sur les Compagnons du verrou, qui, d’ex- brigands affectés depuis des siècles aux gardes royales, sont en train de prendre place aux côtés des rebelles dans cette guerre sans merci. Une aventure qui donne envie de connaître la suite – le quatrième tome vient de paraître – moins en raison des pouvoirs un peu trop faciles de ses héros, que par l’étude de leur caractère et la richesse de l’intrigue, alors même qu’il s’agit d’un premier roman, ce n’est certes pas à négliger.   Hélène Les Vagabonds du Rêve

Goddyn - Le sang des 7 rois, livre III - Les Vagabonds du Rêve

Si puissants et cruels que soient les capitaines-ambassadeurs suivant les ordres de Lothar, et s’il leur est facile de terrifier les simples citoyens, ils se heurtent désormais aux Compagnons du verrou qui sont rentrés dans l’ombre et mettent toutes leurs forces à lutter contre eux.
Ainsi s’appliquent-ils à détruire les convois d’arghot vers Gradlyn pendant qu’Orville et ses amis ont quitté Arcédia. Leur intention est en effet de libérer le marquis de Vallade, son ennemi juré, mais également celui des Gardiens dévoyés.
Il s’agit également de permettre à Orville de rencontrer le mage Odalrik dont Léo, qui fut autrefois son apprenti, sait qu’il sera seul à même d’apprendre au jeune homme à maîtriser ses pouvoirs déjà trop grands pour être utilisés sans dommages pour lui-même et son entourage.
Pendant que Théod cherchera à gagner Hautterre pour y délivrer s’il le peut le vicomte qui fut son suzerain, les dangers courus par leur petit groupe les obligeront rapidement à se séparer de même que leurs quêtes momentanément différentes.
Très loin de là, Rosa, qui protégeait de son mieux la petite troupe de fugitifs menée par Ferrand, réussit à décourager leurs poursuivants. Mais à quoi devront-ils faire face une fois réfugiés dans le désert du Jourd ?
De même qu’Orville, ses capacités de mage sont en train de s’accroître dans le chemin qu’ils se sont tracé pour protéger les innocents, de sang rouge ou de sang bleu, contre les gardiens.
Mais il est une autre mage, la jeune Braseline. Une enfant, dont la puissance destructrice phénoménale s’exerce sans autres limites que celles d’un des plus féroces capitaines-ambassadeurs. Des limites qui tiennent à peine et pourraient bien rapidement dépasser les capacités manipulatrices de ce dernier.
Ce tome voit aussi s’étoffer d’autres personnages, comme celui de Tarman, Gardien de ce Huitième et minuscule royaume fondé par Orville et qui respecte son serment de loyauté après s’être exilé du Goulet à l’issue d’un simulacre de duel avec Aldemond.
Nous suivrons aussi la longue fuite d’Aléïde, falote vicomtesse de Hautterre, après qu’elle ait été délivrée des cachots de son propre château où elle était emprisonnée comme son époux.
Si, en s’attachant à celle-ci, l’auteur cède quelque peu à un fréquent travers des longues sagas, il n’en abuse pas. Il s’agit moins de dévier le cours de l’aventure par celles d’une multiplicité de nouveaux personnages que d’apporter une certaine consistance à ceux que nous connaissions déjà.
En même temps nous en apprendrons davantage sur les Compagnons du verrou, qui, d’ex- brigands affectés depuis des siècles aux gardes royales, sont en train de prendre place aux côtés des rebelles dans cette guerre sans merci.
Une aventure qui donne envie de connaître la suite – le quatrième tome vient de paraître – moins en raison des pouvoirs un peu trop faciles de ses héros, que par l’étude de leur caractère et la richesse de l’intrigue, alors même qu’il s’agit d’un premier roman, ce n’est certes pas à négliger.

 

Hélène

Les Vagabonds du Rêve

Publié le 19 juin 2014

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