Les cauchemars envahissent les brumes. Pour Clara, il n'est plus question de tergiverser : elle doit continuer sa quête et aller au bout de son Clairvoyage, pour, non seulement retrouver sa tante, mais aussi sauver le monde des fées. Clara a bien grandi depuis l'accident qui a vu la disparition de ses parents. De fait, le ton de cette suite et fin se veut plus mature, plus sombre. Cette rupture a aussi des répercussions sur l'univers du livre puisque l'on passe, en quelque sorte, de l'autre côté du miroir. En effet, si Clairvoyage se déroulait dans une copie conforme de notre réalité où intervenaient tout de même quelques puissances magiques, La Brume des Jours pose ses valises dans un monde entièrement magique, des racines du bois de la Chasseresse aux nuages aux nuages qui planent au dessus de la Montagne en Soupir en n'oubliant pas les planches craquantes du pont gardé par un troll tout sauf sympathique. Un monde extraordinaire qui rappelle par bien des côtés celui d'Abarat par la richesse, l'étrangeté et l'humour qui s'en dégage. Cette comparaison, déjà vraie dans le premier tome, l'est encore plus dans le second puisque la quête de Clara et de Candy possède encore bien des similitudes. Ainsi, la quête de Clara voit celle-ci se confronter à d'incroyables créatures dans des lieux non moins étonnants à l'image de cette bibliothèque magique qui vole vos souvenirs. Pas de temps mort, pas de bavardage inutile, Clara enchaîne les épreuves sur un rythme soutenu. Il est temps pour elle de devenir adulte mais plus encore, de s'accepter. La très belle fin n'adoucit pas l'excellence dont fait preuve ce dyptique : on aime Clairvoyage de la première à la dernière page. Somme toute, La Brume des Jours confirme les bonnes impressions de la première partie, la surprise en moins et nous conforte dans l'idée que la lecture de Clairvoyage n'est rien moins qu'indispensable. Elbakin, juin 2009

Fakhouri - La brume des jours - Elbakin
Les cauchemars envahissent les brumes. Pour Clara, il n'est plus question de tergiverser : elle doit continuer sa quête et aller au bout de son Clairvoyage, pour, non seulement retrouver sa tante, mais aussi sauver le monde des fées. Clara a bien grandi depuis l'accident qui a vu la disparition de ses parents.
De fait, le ton de cette suite et fin se veut plus mature, plus sombre. Cette rupture a aussi des répercussions sur l'univers du livre puisque l'on passe, en quelque sorte, de l'autre côté du miroir. En effet, si Clairvoyage se déroulait dans une copie conforme de notre réalité où intervenaient tout de même quelques puissances magiques, La Brume des Jours pose ses valises dans un monde entièrement magique, des racines du bois de la Chasseresse aux nuages aux nuages qui planent au dessus de la Montagne en Soupir en n'oubliant pas les planches craquantes du pont gardé par un troll tout sauf sympathique.
Un monde extraordinaire qui rappelle par bien des côtés celui d'Abarat par la richesse, l'étrangeté et l'humour qui s'en dégage. Cette comparaison, déjà vraie dans le premier tome, l'est encore plus dans le second puisque la quête de Clara et de Candy possède encore bien des similitudes. Ainsi, la quête de Clara voit celle-ci se confronter à d'incroyables créatures dans des lieux non moins étonnants à l'image de cette bibliothèque magique qui vole vos souvenirs.
Pas de temps mort, pas de bavardage inutile, Clara enchaîne les épreuves sur un rythme soutenu. Il est temps pour elle de devenir adulte mais plus encore, de s'accepter. La très belle fin n'adoucit pas l'excellence dont fait preuve ce dyptique : on aime Clairvoyage de la première à la dernière page.
Somme toute, La Brume des Jours confirme les bonnes impressions de la première partie, la surprise en moins et nous conforte dans l'idée que la lecture de Clairvoyage n'est rien moins qu'indispensable.

Elbakin, juin 2009
Publié le 29 juin 2009

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