Clara, enfant du Clairvoyage, a franchi la Brume des Jours, le passage entre deux mondes. La voilà au pays des fées où elle doit retrouver sa tante, gardée prisonnière. De grandes aventures l’y attendent, de terribles combats également qu’il lui faudra livrer non seulement contre les autres, mais aussi et surtout contre elle-même. Car Clara devra s’engager pleinement, faire des choix, apprendre tout autant à renoncer qu’à accepter : Clara n’aura pas d’autre alternative que quitter le doux refuge de l’adolescence et mûrir. En fait, le séjour dans la Brume des Jours sera son parcours initiatique. Dans cet ouvrage, suite du récit commencé par Le Clairvoyage (en tome I), Anne Fakhouri invente un monde imaginaire où les fées côtoient sorcières, lutins ou encore sirènes. Ce cadre n’est cependant pas aussi féerique qu’il pourrait sembler de prime abord, les impressions y sont souvent trompeuses. Il en va de même du propos de l’auteur qui pourrait sembler léger, comme un conte destiné aux tout jeunes enfants. Pourtant, au delà de « la brume des mots », ce sont de graves réflexions qui nous sont livrées, telle la prise de conscience que nos choix engagent notre vie, tel le dépassement de ses peines profondes, tel le courage d’aller jusqu’au bout, d’affronter ses peurs, de s’affronter soi-même. L’ensemble se laisse lire agréablement. Le ton est tour à tour drôle, poétique, grave… à l’image de la vie.   Psyché, 3 juillet 2009, parcheverses.blogspot.com.

Fakhouri - La brume des jours - CitronMeringue

Clara, enfant du Clairvoyage, a franchi la Brume des Jours, le passage entre deux mondes. La voilà au pays des fées où elle doit retrouver sa tante, gardée prisonnière. De grandes aventures l’y attendent, de terribles combats également qu’il lui faudra livrer non seulement contre les autres, mais aussi et surtout contre elle-même. Car Clara devra s’engager pleinement, faire des choix, apprendre tout autant à renoncer qu’à accepter : Clara n’aura pas d’autre alternative que quitter le doux refuge de l’adolescence et mûrir. En fait, le séjour dans la Brume des Jours sera son parcours initiatique. Dans cet ouvrage, suite du récit commencé par Le Clairvoyage (en tome I), Anne Fakhouri invente un monde imaginaire où les fées côtoient sorcières, lutins ou encore sirènes. Ce cadre n’est cependant pas aussi féerique qu’il pourrait sembler de prime abord, les impressions y sont souvent trompeuses. Il en va de même du propos de l’auteur qui pourrait sembler léger, comme un conte destiné aux tout jeunes enfants. Pourtant, au delà de « la brume des mots », ce sont de graves réflexions qui nous sont livrées, telle la prise de conscience que nos choix engagent notre vie, tel le dépassement de ses peines profondes, tel le courage d’aller jusqu’au bout, d’affronter ses peurs, de s’affronter soi-même. L’ensemble se laisse lire agréablement. Le ton est tour à tour drôle, poétique, grave… à l’image de la vie.

 

Psyché, 3 juillet 2009, parcheverses.blogspot.com.

Publié le 5 février 2010

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