Après Le Clairvoyage et Narcogenèse, voilà donc le nouveau roman d'Anne Fakhouri qui exploite une thématique ô combien alléchante, celle du voyage dans le temps. Théo est un jeune garçon solitaire et ballotté entre ses parents divorcés (dont un père avec lequel il a bien du mal à tisser des liens). Alors que grâce à son père, il s'apprête à rencontrer son auteur favori sur un plateau de tournage, il se retrouve projeté dans le passé, plus précisément dans le passé de son père lorsqu'il était au collège, avec pour mission de « la » sauver (encore faudrait-il savoir qui est cette personne qu'il doit sauver). C'est donc assez rigolo de voir un enfant des années 2000 projeté dans les années 80, et y découvrir un monde tellement différent qu'on jurerait qu'il est revenu trois siècles en arrière (comment ça, vous n'avez pas de téléphone portable ?). C'est d'autant plus drôle que l'histoire (tout comme la couverture) fait abondamment référence à Retour vers le futur (on fait difficilement plus années 80 que ce film). J'ai retrouvé dans L'Horloge du temps perdu le goût d'Anne Fakhouri pour les intrigues très intimistes au cadre restreint, souvent familiale. Pas de monde à sauver dans cette histoire, c'est un voyage dans le temps très personnel qu'effectue Théo, qui donne un aperçu très juste des amitiés et inimités que l'on développe pendant l'adolescence. L'horloge du temps perdu est un joli texte, une très bonne histoire de voyage dans le temps, mais un peu simpliste par rapport à sa production habituelle. À réserver aux plus jeunes donc !   Vert   Nevertwhere

Fakhouri - L'Horloge du temps perdu - Nevertwhere
Après Le Clairvoyage et Narcogenèse, voilà donc le nouveau roman d'Anne Fakhouri qui exploite une thématique ô combien alléchante, celle du voyage dans le temps.

Théo est un jeune garçon solitaire et ballotté entre ses parents divorcés (dont un père avec lequel il a bien du mal à tisser des liens). Alors que grâce à son père, il s'apprête à rencontrer son auteur favori sur un plateau de tournage, il se retrouve projeté dans le passé, plus précisément dans le passé de son père lorsqu'il était au collège, avec pour mission de « la » sauver (encore faudrait-il savoir qui est cette personne qu'il doit sauver).

C'est donc assez rigolo de voir un enfant des années 2000 projeté dans les années 80, et y découvrir un monde tellement différent qu'on jurerait qu'il est revenu trois siècles en arrière (comment ça, vous n'avez pas de téléphone portable ?). C'est d'autant plus drôle que l'histoire (tout comme la couverture) fait abondamment référence à Retour vers le futur (on fait difficilement plus années 80 que ce film).

J'ai retrouvé dans L'Horloge du temps perdu le goût d'Anne Fakhouri pour les intrigues très intimistes au cadre restreint, souvent familiale. Pas de monde à sauver dans cette histoire, c'est un voyage dans le temps très personnel qu'effectue Théo, qui donne un aperçu très juste des amitiés et inimités que l'on développe pendant l'adolescence.


L'horloge du temps perdu est un joli texte, une très bonne histoire de voyage dans le temps, mais un peu simpliste par rapport à sa production habituelle. À réserver aux plus jeunes donc !
 
Vert
 
Publié le 18 mars 2014

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