En plein milieu du désert du Nevada, trois adolescents qui sont en cavale s'arrêtent dans une station-service aussi périmée que les produits qu'elle vend. Le premier est un hacker célèbre pour avoir trafiqué le système bancaire et manquer de faire plonger le monde dans le chaos. Les deux autres, frère et soeur, sont les enfants de Jeremiah Jones, dit le prophète, accusé de terrorisme par le gouvernement américain. Un mensonge éhonté bien entendu. Suite à un accident, leur poursuivants sont sur le point de les retrouver et de mettre fin à leur épopée, définitivement. Leur ennemis n'ont pas envie de leur faire de cadeau, de leur laisser la moindre chance puisque la rencontre entre le jeune et célèbre pirate et le présumé terroriste pourrait mettre fin à leur plan. Mais quelqu'un qui a rejeté la technologie pourra-t-il vraiment aidé un jeune homme qui vit en plein dedans ? Publié pour la première fois en France avec Des milliards de Tapis de cheveux en 1999, Andreas Eschbach nous montrait que le Space-Opera allemand ne se résumait pas à Perry Rodhan tandis que son roman s'imposait comme un classique du genre. Depuis, L'atalante en a fait un de ses auteurs fétiches et à publier d'autres romans de l'auteur comme Le Dernier de son espèce et Jesus Vidéo. Il est aujourd'hui de retour avec Black-Out, un techno-thriller ambitieux et le premier tome d'une trilogie. En guise de héros, nous avons ici Christopher Kidd, une sorte de Mozart de l'informatique qui a pratiquement su programmer avant de savoir parler et un génie qui s'ennuyait à l'école. Un garçon limite associable, malgré des parents aimants, qui va se retrouver à travailler avec un neurochirurgien sur une interface homme-machine, un projet qui allait amener ses parents au bord du gouffre et qui l'amènera à les suivre. Sur son chemin, il trouvera deux alliés : Serenety et Kyle, fille et fils de Jeremiah Jones. L'homme est donc recherché pour terrorisme. Il faut dire que Jeremiah, auteur de pamphlet contre internet et les portables constituait le coupable idéal pour le FBI, mais aidé par un groupe de proches, l'homme arrive toujours à fuir, même si cela l'a séparé de ses enfants et principalement sa fille, jeune femme intelligente, mais un peu associable, à l'image de Christopher Kidd. Alternant flash-back sur la vie de Christopher Kidd et moment présent, Black-Out jongle entre passé et présent pour mieux nous surprendre et nous effrayer. Il nous conte ainsi le tragique destin de Chritopher Kidd et nous révèle les secrets de ce personnage au compte-goutte, nous laissant deviner par petite bride qui sont les individus qui le poursuivent et leur raison, ainsi que son but en se rendant dans le désert pour aller demander de l'aide à un présumé-terroriste. Le sujet du roman est donc la technologie, son évolution et son omniprésence. Andreas Eschbach nous décrit un monde pas si lointain où l'on est plus maître de la technologie, mais sa victime, car incapable de se guider sans un GPS et dépendant de nos téléphones portables. La technologie est ainsi décrite comme une drogue à laquelle on est accroc, incapable de se passer d'internet et du confort tout virtuel qu'il nous apporte. Mais Andreas Eschbach n'est pas Jeremiah Jones et ne se contente pas d'écrire un essaie sur notre dépendance à la technologie, mais nous raconte une histoire. L'histoire de deux familles brisées par cette technologie, l'une par ce qu'elle la rejeté et l'autre par ce qu'elle l'adorée trop. Mais surtout, l'auteur met en scène un méchant d'envergure, un monstre comme l'informatique finira peut-être par en produire. Black-Out est donc un excellent thriller d'anticipation, démarrant sur les chapeaux de roues pour nous amener à découvrir un univers angoissant où les pires théories du complots prennent vie,d 'une manière insidieuse, où l'on nous rappelle que portable et autres gadgets modernes servent autant à communiquer qu'à surveiller. C'est donc un thriller de haute-qualité qu'Eschbach et  L'Atalante nous propose avec ce roman.    Stegg, Psychovision

Eschbach - Black out - Psychovision
En plein milieu du désert du Nevada, trois adolescents qui sont en cavale s'arrêtent dans une station-service aussi périmée que les produits qu'elle vend. Le premier est un hacker célèbre pour avoir trafiqué le système bancaire et manquer de faire plonger le monde dans le chaos. Les deux autres, frère et soeur, sont les enfants de Jeremiah Jones, dit le prophète, accusé de terrorisme par le gouvernement américain. Un mensonge éhonté bien entendu.
Suite à un accident, leur poursuivants sont sur le point de les retrouver et de mettre fin à leur épopée, définitivement. Leur ennemis n'ont pas envie de leur faire de cadeau, de leur laisser la moindre chance puisque la rencontre entre le jeune et célèbre pirate et le présumé terroriste pourrait mettre fin à leur plan. Mais quelqu'un qui a rejeté la technologie pourra-t-il vraiment aidé un jeune homme qui vit en plein dedans ? Publié pour la première fois en France avec Des milliards de Tapis de cheveux en 1999, Andreas Eschbach nous montrait que le Space-Opera allemand ne se résumait pas à Perry Rodhan tandis que son roman s'imposait comme un classique du genre. Depuis, L'atalante en a fait un de ses auteurs fétiches et à publier d'autres romans de l'auteur comme Le Dernier de son espèce et Jesus Vidéo. Il est aujourd'hui de retour avec Black-Out, un techno-thriller ambitieux et le premier tome d'une trilogie.
En guise de héros, nous avons ici Christopher Kidd, une sorte de Mozart de l'informatique qui a pratiquement su programmer avant de savoir parler et un génie qui s'ennuyait à l'école. Un garçon limite associable, malgré des parents aimants, qui va se retrouver à travailler avec un neurochirurgien sur une interface homme-machine, un projet qui allait amener ses parents au bord du gouffre et qui l'amènera à les suivre. Sur son chemin, il trouvera deux alliés : Serenety et Kyle, fille et fils de Jeremiah Jones. L'homme est donc recherché pour terrorisme. Il faut dire que Jeremiah, auteur de pamphlet contre internet et les portables constituait le coupable idéal pour le FBI, mais aidé par un groupe de proches, l'homme arrive toujours à fuir, même si cela l'a séparé de ses enfants et principalement sa fille, jeune femme intelligente, mais un peu associable, à l'image de Christopher Kidd.
Alternant flash-back sur la vie de Christopher Kidd et moment présent, Black-Out jongle entre passé et présent pour mieux nous surprendre et nous effrayer. Il nous conte ainsi le tragique destin de Chritopher Kidd et nous révèle les secrets de ce personnage au compte-goutte, nous laissant deviner par petite bride qui sont les individus qui le poursuivent et leur raison, ainsi que son but en se rendant dans le désert pour aller demander de l'aide à un présumé-terroriste.
Le sujet du roman est donc la technologie, son évolution et son omniprésence. Andreas Eschbach nous décrit un monde pas si lointain où l'on est plus maître de la technologie, mais sa victime, car incapable de se guider sans un GPS et dépendant de nos téléphones portables. La technologie est ainsi décrite comme une drogue à laquelle on est accroc, incapable de se passer d'internet et du confort tout virtuel qu'il nous apporte.
Mais Andreas Eschbach n'est pas Jeremiah Jones et ne se contente pas d'écrire un essaie sur notre dépendance à la technologie, mais nous raconte une histoire. L'histoire de deux familles brisées par cette technologie, l'une par ce qu'elle la rejeté et l'autre par ce qu'elle l'adorée trop. Mais surtout, l'auteur met en scène un méchant d'envergure, un monstre comme l'informatique finira peut-être par en produire.
Black-Out est donc un excellent thriller d'anticipation, démarrant sur les chapeaux de roues pour nous amener à découvrir un univers angoissant où les pires théories du complots prennent vie,d 'une manière insidieuse, où l'on nous rappelle que portable et autres gadgets modernes servent autant à communiquer qu'à surveiller. C'est donc un thriller de haute-qualité qu'Eschbach et  L'Atalante nous propose avec ce roman.   

Stegg, Psychovision

Publié le 6 décembre 2011

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