Christopher Kidd, un jeune Allemand surdoué en informatique, a une vie des plus compliquées. En fuite, poursuivi par de puissantes forces obscures auxquelles peu de gens peuvent vraiment croire, il s'envole de l'Europe vers les Etats-Unis, où se terre le seul homme au monde auquel il fait confiance pour l'aider, bien que ne l'ayant jamais rencontré. Jérémiah Jones est en effet un écrivain connu pour ses pamphlets anti-consuméristes et anti-technologistes. L'adolescent veut le retrouver car il pense que cet activiste amoureux de la nature qui a fondé une petite communauté sans prétention de gens recréant une sorte d'autarcie va pouvoir comprendre la menace qui pèse sur le monde et l'humanité. Aidé par les deux enfants de Jones, Kyle et Serenity, Christopher se lance sur les routes à la poursuite du "Prophète". Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Andreas Eschbach nous a habitués depuis longtemps à son exigence littéraire et à l'impeccabilité de son style. Ses questions d'écrivain sont toujours pertinentes sur le monde qui nous entoure, nous, citoyens des civilisations post-industrielles qui passent encore pour le summum de l'évolution sociale et humaine. La preuve encore avec ce premier tome d'une série pour la jeunesse où, pour une fois, l'adolescent en tant que héros aussi bien qu'interlocuteur n'est pas envisagé comme simple somme d'un bouillonnement hormonal incontrôlable mais bien comme être pensant. Si j'avais des enfants de quinze ans, je pense que c'est à Andreas que je laisserais le soin de poser les bases d'une réflexion sur la véritable nécessité de la possession d'un téléphone portable. Quant au livre lui-même, il est passionnant. Un vrai thriller avec péripéties, rythme, danger de mort et ennemis omnipotents à la clé. Un vrai page-turner pour tout lecteur acnéique ou même post-boutonneux lassé de l'adrénaline surfaite de Grand Theft Auto à la recherche d'un authentique frisson de lecteur de mauvais genre. Vivement le deuxième tome, que la Cohérence en prenne un coup !  Marion Godefroid-Richert

Eschbach - Black out - Mauvais Genre

Christopher Kidd, un jeune Allemand surdoué en informatique, a une vie des plus compliquées. En fuite, poursuivi par de puissantes forces obscures auxquelles peu de gens peuvent vraiment croire, il s'envole de l'Europe vers les Etats-Unis, où se terre le seul homme au monde auquel il fait confiance pour l'aider, bien que ne l'ayant jamais rencontré. Jérémiah Jones est en effet un écrivain connu pour ses pamphlets anti-consuméristes et anti-technologistes. L'adolescent veut le retrouver car il pense que cet activiste amoureux de la nature qui a fondé une petite communauté sans prétention de gens recréant une sorte d'autarcie va pouvoir comprendre la menace qui pèse sur le monde et l'humanité. Aidé par les deux enfants de Jones, Kyle et Serenity, Christopher se lance sur les routes à la poursuite du "Prophète". Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Andreas Eschbach nous a habitués depuis longtemps à son exigence littéraire et à l'impeccabilité de son style. Ses questions d'écrivain sont toujours pertinentes sur le monde qui nous entoure, nous, citoyens des civilisations post-industrielles qui passent encore pour le summum de l'évolution sociale et humaine. La preuve encore avec ce premier tome d'une série pour la jeunesse où, pour une fois, l'adolescent en tant que héros aussi bien qu'interlocuteur n'est pas envisagé comme simple somme d'un bouillonnement hormonal incontrôlable mais bien comme être pensant. Si j'avais des enfants de quinze ans, je pense que c'est à Andreas que je laisserais le soin de poser les bases d'une réflexion sur la véritable nécessité de la possession d'un téléphone portable. Quant au livre lui-même, il est passionnant. Un vrai thriller avec péripéties, rythme, danger de mort et ennemis omnipotents à la clé. Un vrai page-turner pour tout lecteur acnéique ou même post-boutonneux lassé de l'adrénaline surfaite de Grand Theft Auto à la recherche d'un authentique frisson de lecteur de mauvais genre. Vivement le deuxième tome, que la Cohérence en prenne un coup !

 Marion Godefroid-Richert

Publié le 19 juin 2013

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