Terminé il y a quelques semaines déjà sans avoir trouvé ni pris le temps d'un parler, La Saison du singe de Sylvie Denis est un bouquin que j'ai honteusement refusé de rendre à ma bibliothèque tant que cet article ne serait pas fait, parce qu'il mérite qu'on en parle et d'être lu. D'ailleurs, j'aimerais qu'ils me rappellent à l'ordre (coucou, vous me lisez ?), histoire de me dire que d'autres lecteurs de SF l'attendent, mais... le monde est ce qu'il est, les bibliothécaires sont adorables, mais les lecteurs peu friands de bonne SF. La saison des singes tient du space op' et du roman sociologique. Dans un futur lointain, l'homme est parti s'installer dans l'espace, la singularité a eu lieu, hommes et machines se mélangent étroitement. Une société presque idéale, qui n'a pas été sans me rappeler la Culture de Banks. Mais, sans grain de sable, il n'y aurait pas de roman... il prend ici la forme d'une criminelle de l'espace, aux capacités hors du commun quand il s'agit de s'en prendre à un vaisseau, mais... ... mais pas seulement. Le roman commence paisiblement dans une société simple et archaïque, ou une chape de silence pèse sur le passé de la planète. Un état de fait qui n'a rien de bien original dans un univers de Space op', mais... ... mais rien n'est simple dans ce roman polyphonique. Les périodes et les personnages se répondent au fur et à mesure des intrigues qui s'entrecroisent, pour un magnifique ensemble qui construit à la fois une société et des individus. De la grande SF, avec du fond et des personnages qui inspirent la rêverie, parmi lesquels je ne citerai que les Ninhsis, humanoïdes arboricoles à la société qui donne envie d'horizons nouveaux. Jounal semi-littéraire

Denis - La saison des singes - Journal semi-littéraire

Terminé il y a quelques semaines déjà sans avoir trouvé ni pris le temps d'un parler, La Saison du singe de Sylvie Denis est un bouquin que j'ai honteusement refusé de rendre à ma bibliothèque tant que cet article ne serait pas fait, parce qu'il mérite qu'on en parle et d'être lu.

D'ailleurs, j'aimerais qu'ils me rappellent à l'ordre (coucou, vous me lisez ?), histoire de me dire que d'autres lecteurs de SF l'attendent, mais... le monde est ce qu'il est, les bibliothécaires sont adorables, mais les lecteurs peu friands de bonne SF.

La saison des singes tient du space op' et du roman sociologique. Dans un futur lointain, l'homme est parti s'installer dans l'espace, la singularité a eu lieu, hommes et machines se mélangent étroitement. Une société presque idéale, qui n'a pas été sans me rappeler la Culture de Banks. Mais, sans grain de sable, il n'y aurait pas de roman... il prend ici la forme d'une criminelle de l'espace, aux capacités hors du commun quand il s'agit de s'en prendre à un vaisseau, mais...

... mais pas seulement. Le roman commence paisiblement dans une société simple et archaïque, ou une chape de silence pèse sur le passé de la planète. Un état de fait qui n'a rien de bien original dans un univers de Space op', mais...

... mais rien n'est simple dans ce roman polyphonique. Les périodes et les personnages se répondent au fur et à mesure des intrigues qui s'entrecroisent, pour un magnifique ensemble qui construit à la fois une société et des individus. De la grande SF, avec du fond et des personnages qui inspirent la rêverie, parmi lesquels je ne citerai que les Ninhsis, humanoïdes arboricoles à la société qui donne envie d'horizons nouveaux.

Jounal semi-littéraire

Publié le 10 octobre 2013

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