Les Chroniques de l'imaginaire
Si ce roman évoque les Chroniques de Ténébreuse, de Marion Zimmer Bradley, avec les différents laran des familles, on n'y retrouve pas moins le thème, propre à Ursula Le Guin, de l'inversion : chaque don pourrait, peut-être, être utilisé pour soigner et augmenter, son usage présent n'étant qu'un détournement de ce pouvoir de base, pour des raisons de survie. Ce qui nous amène à cet autre thème fréquent d'une innocence à la racine, à présent perdue.
Par ailleurs, le personnage d'Orrec, et surtout ses rapports avec son père, Canoc, sont très intéressants...
Ursula K. Le Guin