Bahzell Bahnnakson est un hradani, une créature entre un elfe et un troll, une sorte d'orc en un peu plus civilisé malgré un tempérament de Berserker, et il est également un otage de luxe pour Navahk, un seigneur ennemi du père de ce premier. Vivant sous les insultes et le mépris de ses hôtes, le guerrier a toujours réussi à retenir sa Rage, à ne pas transformer ses hôtes en charpie, jusqu'au jour où il va surprendre un prince dans le seul acte qui le répugne. Voir violer et maltraiter une gamine attachée va donc donner à Bahzell, l'occasion de mettre un peu de justice dans un royaume corrompu, quitte à déclencher un accident diplomatique. Après avoir malmené le prince violeur, il va organiser sa fuite et celle de la demoiselle puisque la mort n'a jamais été aussi proche d'eux, de parce qu'ils ont vu et fait. Seulement, le prince est particulièrement revanchard et dans l'ombre de la nuit, il n'hésite pas à faire des pactes avec des démons...   Connu pour ses Space-opéra, l'auteur d'"Honor Harrington" ou "L'option Excalibur" se lance ici dans l'héroic-fantasy, la vraie, la pure, la dure, celle où le tranchant de l'acier parle plus souvent que les personnages. Pour cela, David Weber va mettre en scène Bahzell, une espèce d'elfe barbare et désinvolte, détestant autant les dieux que la magie, mais qui va se retrouver bien malgré lui au centre d'une histoire mêlant les deux. Ceci dit, il ne sera pas seul dans son étrange quête où il trouvera autant d'alliés que d'ennemis et où il devra étriper et décapiter pour se sortir des ennuis où il a tendance à se fourrer, car Bahzell a beau tout avoir du personnage narcissique et violent, il n'en a pas moins une certaine forme d'honneur puisqu'il semble prêt à porter secours à la moindre personne en difficulté, surtout si elle est sans défense.   Bref, le schéma de cette aventure reste tout de même très classique, mais David Weber arrive à donner à cet univers une véritable situation géopolitique mais également un humour pince-sans-rire puisque la nonchalance de Bahzell l'amène souvent à se confronter à ceux qui le provoquent et, appartenant à une race maudite et détestée, ça lui arrive assez souvent. Tous ces éléments font que La cavale de Bahzell prend des chemins tortueux pour mieux retrouver son histoire initiale. Les amateurs de fantasy musclée et un brin sanglante peuvent aller jeter un coup d'oeil à cette aventure, ils devraient largement y trouver leur compte.   Note : 7/10   Psychovision Stegg

Weber - Serment de l'épée - Psychovision
Bahzell Bahnnakson est un hradani, une créature entre un elfe et un troll, une sorte d'orc en un peu plus civilisé malgré un tempérament de Berserker, et il est également un otage de luxe pour Navahk, un seigneur ennemi du père de ce premier. Vivant sous les insultes et le mépris de ses hôtes, le guerrier a toujours réussi à retenir sa Rage, à ne pas transformer ses hôtes en charpie, jusqu'au jour où il va surprendre un prince dans le seul acte qui le répugne.
Voir violer et maltraiter une gamine attachée va donc donner à Bahzell, l'occasion de mettre un peu de justice dans un royaume corrompu, quitte à déclencher un accident diplomatique. Après avoir malmené le prince violeur, il va organiser sa fuite et celle de la demoiselle puisque la mort n'a jamais été aussi proche d'eux, de parce qu'ils ont vu et fait. Seulement, le prince est particulièrement revanchard et dans l'ombre de la nuit, il n'hésite pas à faire des pactes avec des démons...
 
Connu pour ses Space-opéra, l'auteur d'"Honor Harrington" ou "L'option Excalibur" se lance ici dans l'héroic-fantasy, la vraie, la pure, la dure, celle où le tranchant de l'acier parle plus souvent que les personnages. Pour cela, David Weber va mettre en scène Bahzell, une espèce d'elfe barbare et désinvolte, détestant autant les dieux que la magie, mais qui va se retrouver bien malgré lui au centre d'une histoire mêlant les deux. Ceci dit, il ne sera pas seul dans son étrange quête où il trouvera autant d'alliés que d'ennemis et où il devra étriper et décapiter pour se sortir des ennuis où il a tendance à se fourrer, car Bahzell a beau tout avoir du personnage narcissique et violent, il n'en a pas moins une certaine forme d'honneur puisqu'il semble prêt à porter secours à la moindre personne en difficulté, surtout si elle est sans défense.
 
Bref, le schéma de cette aventure reste tout de même très classique, mais David Weber arrive à donner à cet univers une véritable situation géopolitique mais également un humour pince-sans-rire puisque la nonchalance de Bahzell l'amène souvent à se confronter à ceux qui le provoquent et, appartenant à une race maudite et détestée, ça lui arrive assez souvent. Tous ces éléments font que La cavale de Bahzell prend des chemins tortueux pour mieux retrouver son histoire initiale. Les amateurs de fantasy musclée et un brin sanglante peuvent aller jeter un coup d'oeil à cette aventure, ils devraient largement y trouver leur compte.
 
Note : 7/10
 
Publié le 9 août 2011

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