[...] Nos deux héros, Bahzell et Brandark, vont reprendre leur périple à travers la Norfressa. Ils vont être séparés de leurs compagnons car Rekhana est enlevée par des mages noirs. Une course de vitesse va s’engager entre les ravisseurs et nos deux héros pour délivrer la charmante magicienne. Cette course poursuite à travers des terres inconnues va être difficile, d’autant que les deux guerriers sont également poursuivis par les sbires d’Harnak, le prince félon et dévoyé. Ils vont recevoir l’ai de de deux personnages inattendus : Tomanak, le Dieu de la Guerre, qui va faire de Bahzell son champion, et Wencit, le dernier mage survivant de la chute de Kontovar.
Les deux compagnons vont continuer à être plus ou moins l’objet de la vindicte populaire, qui se méfie de ces étrangers si différents et dont les rumeurs en font des sauvages dangereux et vindicatifs. La seule aide désintéressée qu’ils trouveront au cours de ce long périple sera celle d’un groupe de gnomes dont le statut est aussi bas que celui des hradanis.
Les protagonistes continuent leur évolution et Bahzell, tout en étant concentré sur ses tâches de champion de Tomanak, reste un prince héritier et se sert de tout ce qu’il découvre au cours de son voyage en termes d’organisation, d’architecture … pour continuer son apprentissage de prince héritier. Brandark quand à lui va prendre conscience qu’il ne sera jamais le troubadour qu’il révait d’être.
La ballade tout au long des pages de ce deuxième volume reste agréable par sa simplicité de lecture et la légèreté de l’écriture de David Weber. J’attends le tome 3 pour conclure cette trilogie sympathique et vous faire partager mon impression globale sur l’œuvre.