Le treizième tome du cycle Honor Harrington se présente sous la forme de deux livres. David Weber reste fidèle à lui-même et nous propose de suivre le face à face entre l’empire stellaire et la ligue solarienne. Les solariens ont l’esprit toujours aussi obtus que dans les épisodes précédents, et ne veulent pas admettre qu’un peuple néo-barbare est capable de leur botter le postérieur. Et de l’autre côté, on est bien content de voir Manticore et Havre faire enfin la paix.  (...) La paix entre Manticore et Havre, on y rêvait en tant que lecteur. Elle est en bonne voie et les deux puissances stellaires ont décidé de s’allier face au géant que représente la ligue solarienne. La présence des Mésans s’est faite plus discrète dans ce tome. Mais on sait très bien qu’ils sont à l’origine des misères de l’empire stellaire. Je laisse deviner qui a le dernier mot lorsque Filareta se retrouve avec sa flotte dans le système manticorien. Surprise, surprise… On reste ébahi devant la mauvaise foi des dirigeants solariens, qui ne veulent pas admettre la vérité. Ils préfèrent masquer la vérité, la transformer de telle manière que les milliards de ressortissants de la ligue solarienne penseront que c’est Manticore qui est la cause de la guerre (non déclarée). Ce sont des abrutis, imbus de leur personne, qui se sont déjà fait botter le cul dans deux tomes précédents. Cette fois-ci, ils y ont mis le paquet et ont envoyé une flotte de plus de 400 supercuirassés dans le système de Manticore, avec à sa tête l’amiral Filareta. Troisième grande confrontation entre les deux nations belligérantes, et son dénouement qui surprendra le lecteur, car il y avait moyen d’éviter d’en arriver là. Je ne vais pas révéler le dénouement de ce moment clé du cycle. Mais encore une fois, on constate que les Solariens sont tout sauf intelligents.(...) Ce tome est plus axé sur les problèmes économiques et financier que militaire. Manticore agit en puissance stellaire en fermant les nœuds là où c’est possible, ce qui met à mal la situation financière de la ligue. C’est original, mais est-ce tenable ? Les solariens ne le pensent pas. À terme, ils estiment reprendre le contrôle de la situation. Enfin, certains analystes comprennent que la situation est critique pour la ligue solarienne. Elle est dépassée techniquement et politiquement par l’empire stellaire. Sa seule riposte, c’est le mensonge et l’envoi d’une flotte de guerre dans le système Manticorien. Si ces analyses sont justes, il reste à convaincre les instances dirigeantes du danger. Et là, rien n’est moins sûr. Ou plutôt, le caractère borné des responsables solariens empêche toute solution. Un bon Honor Harrington en deux tomes. La suite logique « En mission » et « L’ennemi dans l’ombre ». À ce stade-ci, il est nécessaire de lire en parallèle les deux autres séries focalisées sur Torche et l’amas de Talbot. (...) En space opera militaire, c’est ce qui se fait de mieux. David Weber reste inégalé. Les couvertures de Genkis sont toujours aussi belles, et collent de plus en plus au contenu des livres.  Marc

Weber - L'orage gronde (T. 1 et T. 2) - Le Blog de science-fiction de Marc

Le treizième tome du cycle Honor Harrington se présente sous la forme de deux livres. David Weber reste fidèle à lui-même et nous propose de suivre le face à face entre l’empire stellaire et la ligue solarienne. Les solariens ont l’esprit toujours aussi obtus que dans les épisodes précédents, et ne veulent pas admettre qu’un peuple néo-barbare est capable de leur botter le postérieur. Et de l’autre côté, on est bien content de voir Manticore et Havre faire enfin la paix.  (...)

La paix entre Manticore et Havre, on y rêvait en tant que lecteur. Elle est en bonne voie et les deux puissances stellaires ont décidé de s’allier face au géant que représente la ligue solarienne. La présence des Mésans s’est faite plus discrète dans ce tome. Mais on sait très bien qu’ils sont à l’origine des misères de l’empire stellaire. Je laisse deviner qui a le dernier mot lorsque Filareta se retrouve avec sa flotte dans le système manticorien. Surprise, surprise…

On reste ébahi devant la mauvaise foi des dirigeants solariens, qui ne veulent pas admettre la vérité. Ils préfèrent masquer la vérité, la transformer de telle manière que les milliards de ressortissants de la ligue solarienne penseront que c’est Manticore qui est la cause de la guerre (non déclarée). Ce sont des abrutis, imbus de leur personne, qui se sont déjà fait botter le cul dans deux tomes précédents. Cette fois-ci, ils y ont mis le paquet et ont envoyé une flotte de plus de 400 supercuirassés dans le système de Manticore, avec à sa tête l’amiral Filareta. Troisième grande confrontation entre les deux nations belligérantes, et son dénouement qui surprendra le lecteur, car il y avait moyen d’éviter d’en arriver là. Je ne vais pas révéler le dénouement de ce moment clé du cycle. Mais encore une fois, on constate que les Solariens sont tout sauf intelligents.(...)

Ce tome est plus axé sur les problèmes économiques et financier que militaire. Manticore agit en puissance stellaire en fermant les nœuds là où c’est possible, ce qui met à mal la situation financière de la ligue. C’est original, mais est-ce tenable ? Les solariens ne le pensent pas. À terme, ils estiment reprendre le contrôle de la situation.

Enfin, certains analystes comprennent que la situation est critique pour la ligue solarienne. Elle est dépassée techniquement et politiquement par l’empire stellaire. Sa seule riposte, c’est le mensonge et l’envoi d’une flotte de guerre dans le système Manticorien. Si ces analyses sont justes, il reste à convaincre les instances dirigeantes du danger. Et là, rien n’est moins sûr. Ou plutôt, le caractère borné des responsables solariens empêche toute solution.

Un bon Honor Harrington en deux tomes. La suite logique « En mission » et « L’ennemi dans l’ombre ». À ce stade-ci, il est nécessaire de lire en parallèle les deux autres séries focalisées sur Torche et l’amas de Talbot. (...) En space opera militaire, c’est ce qui se fait de mieux. David Weber reste inégalé. Les couvertures de Genkis sont toujours aussi belles, et collent de plus en plus au contenu des livres. 

Marc

Publié le 17 avril 2013

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