Alors qu'il se rend en Normandie avec sa flottille, plus proche de rejoindre les fonds marins que la France à cause d'une tempête, Sir George Wincaster voit arriver un gigantesque vaisseau spatial qui va l'enlever avec une bonne partie de ses gens et de son armée. Rapidement, ils vont comprendre que leurs sauveurs n'ont rien d'humain et, s'ils ne sont pas des créatures démoniaques, n'en sont pas forcément sympathiques pour autant. Une fois passée la surprise du premier contact, celui qui dirige le navire va leur expliquer qu'ils ne les ont pas vraiment sauvés par charité, mais plutôt parce qu'ils avaient besoin d'eux afin de livrer quelques batailles contre d'autres peuples primitifs. Pas vraiment enthousiaste à l'idée de leur esclavage, Sir George n'en est pas moins amené sur une autre planète et devra guerroyer s'il ne veut pas voir les siens périr.La rencontre entre une culture extraterrestre et le Moyen-Age n'est pas vraiment nouveau puisque Messire de Tourneville, un autre sujet de sa majesté Edouard III, en avait déjà fait les frais dans l'excellent « Les Croisés du Cosmos » de Poul Anderson, mais c'est a peu près la que s’arrêtent les points commun entre les deux romans, si l'on excepte quelques batailles et le final des deux histoires, assez semblable.Ce qui fait une partie de l'intérêt de l'histoire est bien sûr le décalage entre les technologies avancées des extraterrestres et les connaissances humaines balbutiantes. Les terriens sont en effet surpris par la taille du vaisseau où ils vivent, découvrent une chirurgie qu'ils imaginaient impossible ainsi que les joies de l'informatique grâce aux ordinateurs. Bien que dépassés au départ, ils s'habituent tous plutôt vite au confort !Mais un confort qu'ils devront gagner en bataillant à l'ancienne, car n'ayant pas le droit d'utiliser des armes modernes, afin de convaincre divers peuples extraterrestres tout aussi primitifs qu'eux selon leur patron, de se ranger derrière la guilde qu'ils servent bien amèrement. Une guilde dont Sir George va découvrir les secrets au fur et à mesure de ses voyages, essayant de trouver un moyen de retrouver sa liberté et celle des siens. L'option Excalibur est donc un space-opéra plutôt sympathique, parfois un peu elliptique puisque la campagne intersidérale se passe très rapidement à part pour quelques batailles toujours bien décrites, et parfois un peu trop bavard, comme la fin qui traine un peu en longueur, faisant perdre de son efficacité au roman. De plus, le récit n'est parfois pas dénué d'un certains humour (même si ce sont souvent les français qui en prennent pour leur grade) et arrive a être plus mélancolique.Sans être révolutionnaires, les péripéties inter-galactiques de Sir George apportent leur lot d'exotisme et de rebondissements, possède un rythme qui fait tourner les pages avec beaucoup de plaisir. Si, contrairement à son prédécesseur, le roman de David Weber ne restera pas dans les annales, il n'en reste pas moins un petit plaisir coupable avec lequel les amateurs d'aventures spatiales bien rodées devraient s'amuser. Note : 8/10 Stegg - Pyichovision

Weber -L'option Excalibur - Psychovision

Alors qu'il se rend en Normandie avec sa flottille, plus proche de rejoindre les fonds marins que la France à cause d'une tempête, Sir George Wincaster voit arriver un gigantesque vaisseau spatial qui va l'enlever avec une bonne partie de ses gens et de son armée. Rapidement, ils vont comprendre que leurs sauveurs n'ont rien d'humain et, s'ils ne sont pas des créatures démoniaques, n'en sont pas forcément sympathiques pour autant.

Une fois passée la surprise du premier contact, celui qui dirige le navire va leur expliquer qu'ils ne les ont pas vraiment sauvés par charité, mais plutôt parce qu'ils avaient besoin d'eux afin de livrer quelques batailles contre d'autres peuples primitifs. Pas vraiment enthousiaste à l'idée de leur esclavage, Sir George n'en est pas moins amené sur une autre planète et devra guerroyer s'il ne veut pas voir les siens périr.

La rencontre entre une culture extraterrestre et le Moyen-Age n'est pas vraiment nouveau puisque Messire de Tourneville, un autre sujet de sa majesté Edouard III, en avait déjà fait les frais dans l'excellent « Les Croisés du Cosmos » de Poul Anderson, mais c'est a peu près la que s’arrêtent les points commun entre les deux romans, si l'on excepte quelques batailles et le final des deux histoires, assez semblable.Ce qui fait une partie de l'intérêt de l'histoire est bien sûr le décalage entre les technologies avancées des extraterrestres et les connaissances humaines balbutiantes. Les terriens sont en effet surpris par la taille du vaisseau où ils vivent, découvrent une chirurgie qu'ils imaginaient impossible ainsi que les joies de l'informatique grâce aux ordinateurs. Bien que dépassés au départ, ils s'habituent tous plutôt vite au confort !Mais un confort qu'ils devront gagner en bataillant à l'ancienne, car n'ayant pas le droit d'utiliser des armes modernes, afin de convaincre divers peuples extraterrestres tout aussi primitifs qu'eux selon leur patron, de se ranger derrière la guilde qu'ils servent bien amèrement. Une guilde dont Sir George va découvrir les secrets au fur et à mesure de ses voyages, essayant de trouver un moyen de retrouver sa liberté et celle des siens.

L'option Excalibur est donc un space-opéra plutôt sympathique, parfois un peu elliptique puisque la campagne intersidérale se passe très rapidement à part pour quelques batailles toujours bien décrites, et parfois un peu trop bavard, comme la fin qui traine un peu en longueur, faisant perdre de son efficacité au roman. De plus, le récit n'est parfois pas dénué d'un certains humour (même si ce sont souvent les français qui en prennent pour leur grade) et arrive a être plus mélancolique.

Sans être révolutionnaires, les péripéties inter-galactiques de Sir George apportent leur lot d'exotisme et de rebondissements, possède un rythme qui fait tourner les pages avec beaucoup de plaisir. Si, contrairement à son prédécesseur, le roman de David Weber ne restera pas dans les annales, il n'en reste pas moins un petit plaisir coupable avec lequel les amateurs d'aventures spatiales bien rodées devraient s'amuser.

Note : 8/10 Stegg - Pyichovision

Publié le 14 avril 2011

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