Roland C.Wagner n'est pas tout à fait un inconnu. Au fil des années, il a su s'imposer au cours ie la quarantaine de romans qu'il a écrit. On lui doit notamment quelques petits bonheurs Le Chant du Cosmos, les Psychopompes de Klash et surtout sa grande série sur Les Futurs Mystères de Paris dont voici le huitième tome (et oui déjà). Cette fois, Roland C.Wagner a choisit de faire court. Kali Yuga fait à peine ses 160 pages, renouant ainsi avec les débuts de la série et ses premiers tomes. On y retrouve Tem, un détective privé pas tout à fait comme les autres dans les années 2060. Sa particularité ? Etre non violent et surtout transparent. Doté d'un ADN modifié, il a le pouvoir de disparaître de l'esprit des gens, mais de manière aléatoire ce qui le met parfois dans des situations délicates. Dans Kali Yuga, le voila embauché par une drôle de bonne femme. Elle cherche à savoir pourquoi des milliers d'électeurs des Hauts de Seine ont décidé de changer de circonscription entre les deux tours des élections législatives ? Y-a-t-il manipulation, fraude ou escroquerie et qui est derrière tout ça ? A Tem de trouver. Loin d'être un défaut, la taille de Kali Yuga a le grand mérite de casser la routine des Futurs Mystères de Paris. C'est une sorte de pause qui nous est accordée avec un retour à une intrigue et une narration plus épurées et plus simples. La chose a son importance car elle permet d'éviter la lassitude. Kali Yuga est court, rapide et on ne s'en plaindra pas. Pour le reste, si le décor est habituel et les ingrédients de Wagner bien connus, ce huitième volume est plutôt sympathique et léger. A lire. Jérôme Vincent, Actu SF, 2003

Wagner - Kali Yuga - Actu SF

Roland C.Wagner n'est pas tout à fait un inconnu. Au fil des années, il a su s'imposer au cours ie la quarantaine de romans qu'il a écrit. On lui doit notamment quelques petits bonheurs Le Chant du Cosmos, les Psychopompes de Klash et surtout sa grande série sur Les Futurs Mystères de Paris dont voici le huitième tome (et oui déjà). Cette fois, Roland C.Wagner a choisit de faire court. Kali Yuga fait à peine ses 160 pages, renouant ainsi avec les débuts de la série et ses premiers tomes. On y retrouve Tem, un détective privé pas tout à fait comme les autres dans les années 2060. Sa particularité ? Etre non violent et surtout transparent. Doté d'un ADN modifié, il a le pouvoir de disparaître de l'esprit des gens, mais de manière aléatoire ce qui le met parfois dans des situations délicates. Dans Kali Yuga, le voila embauché par une drôle de bonne femme. Elle cherche à savoir pourquoi des milliers d'électeurs des Hauts de Seine ont décidé de changer de circonscription entre les deux tours des élections législatives ? Y-a-t-il manipulation, fraude ou escroquerie et qui est derrière tout ça ? A Tem de trouver. Loin d'être un défaut, la taille de Kali Yuga a le grand mérite de casser la routine des Futurs Mystères de Paris. C'est une sorte de pause qui nous est accordée avec un retour à une intrigue et une narration plus épurées et plus simples. La chose a son importance car elle permet d'éviter la lassitude. Kali Yuga est court, rapide et on ne s'en plaindra pas. Pour le reste, si le décor est habituel et les ingrédients de Wagner bien connus, ce huitième volume est plutôt sympathique et léger. A lire.

Jérôme Vincent, Actu SF, 2003

Publié le 12 juin 2009

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