Comme toujours, humour et rebondissements sont au programme. J’ai trouvé les dialogues fluides et l’opposition entre Bourrico et Détritus se révèle truculente. On applaudit encore la superbe traduction effectuée par Patrick Couton.

Pratchett - Le Guet des Orfèvres - Livrement
Article Original
Le guet des orfèvres, 15e tome paru de la série, est aussi le second tome du sous-cycle Le guet. C’est avec plaisir qu’on retrouve le sergent Colon, les caporaux Chicque et Carotte. Le patricien Vétérini impose des quotas pour répondre au besoin d’intégration des minorités. De nouvelles recrues sont engagées : Détritus un troll, Bourrico un nain et Angua, une femme. J’ai apprécié rencontrer Gaspode. C’est un chien doté de la faculté de parler « humain ». Il n’aboie pas, mais fait « Ouah ouah » ; il donne aussi des idées comme « Donne un biscuit au chien »..

Le guet des orfèvres
: Ankh-Morpork est une cité réputée sur le Disque-Monde : elle est bancale, contient un nombre certain de cinglés – les guildes sont les organes de cette ville puante – : c’est un vrai bazar et là-dedans, œuvre le Guet. A contrario d’autres séries, les personnages ne sont pas figés et évoluent à chaque fois qu’on les retrouve..

L’enquête policière nous amène sur la piste d’un tueur. On en profite pour se balader dans les rues d’Ank-Morpork, de découvrir le fousi et de voir Carotte à l’œuvre avec son pouvoir de persuasion.
 
Sous couvert de fantasy, Terry Pratchett offre une critique de la société. On rit mais on est confronté à une réalité à peine déformée. Querelles techniques, racisme et misogynie sont au centre de la critique menée par l’auteur..

Comme toujours, humour et rebondissements sont au programme. J’ai trouvé les dialogues fluides et l’opposition entre Bourrico et Détritus se révèle truculente. On applaudit encore la superbe traduction effectuée par Patrick Couton.
 
Acr0 - Livrement
Publié le 27 avril 2017

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