Si le premier Sœur des Cygnes était une réécriture d’un conte de Grimm, ici on est sur une histoire, apparemment, bâtie de zéro. Et je trouve que Marillier ne s’en sort pas mal du tout, son histoire est intéressante, et elle n’a pas besoin de background typé fantasy pour être convaincante. Cependant, le rythme long, les nombreux passages de réflexion, les résolutions parfois convenues pourront rebuter certains lecteurs exigeants. Dont je n’ai pas fait partie. Je me suis peut être moins attachée à Liadan, il faut dire qu’elle ne vit pas les mêmes épreuves que sa mère, mais le livre reste d’un très bon niveau. Ce tome clôt donc la deuxième partie de "La Trilogie de Septenaigue". La dernière partie, elle aussi coupée en deux, sortira logiquement l’année prochaine aux éditions l’Atalante, et aucun doute que je me jetterai dessus. Pour le moment la série semble être de bonne facture, et je ne saurais que vous la conseiller. À coup sur dans les meilleurs romans que j’ai pu lire cette année. Serafina

Marillier - Le fils de l'ombre T.2 - Ifisdead

Si le premier Sœur des Cygnes était une réécriture d’un conte de Grimm, ici on est sur une histoire, apparemment, bâtie de zéro. Et je trouve que Marillier ne s’en sort pas mal du tout, son histoire est intéressante, et elle n’a pas besoin de background typé fantasy pour être convaincante.

Cependant, le rythme long, les nombreux passages de réflexion, les résolutions parfois convenues pourront rebuter certains lecteurs exigeants. Dont je n’ai pas fait partie. Je me suis peut être moins attachée à Liadan, il faut dire qu’elle ne vit pas les mêmes épreuves que sa mère, mais le livre reste d’un très bon niveau.

Ce tome clôt donc la deuxième partie de "La Trilogie de Septenaigue". La dernière partie, elle aussi coupée en deux, sortira logiquement l’année prochaine aux éditions l’Atalante, et aucun doute que je me jetterai dessus.

Pour le moment la série semble être de bonne facture, et je ne saurais que vous la conseiller.

À coup sur dans les meilleurs romans que j’ai pu lire cette année.

Serafina

Publié le 27 décembre 2010

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