Je suis en retard, s’écrie le lapin de Pâques en regardant sa montre. Parce qu’évidemment, mea culpa, je n’ai pas attendu si longtemps pour lire ce second tome qui, en réalité, n’en fait qu’un avec le précédent. C’est dire combien j’ai pris de plaisir à suivre Liadan qui doit affronter tant de choses en même temps. La proche naissance de son fils et le décès de sa mère. La souffrance de sa sœur auprès d’un époux brutal. L’amour dévoyé que lui porte Eamon et qui a fait ressortir chez lui tout ses vieux démons. Enfin, l'éloignement d’avec Bran, celui qu’elle ne pourrait cesser d’aimer malgré leur brutale séparation. Elle aura de l’aide, heureusement. De son frère, de ses oncles, et plus précieuse encore, celle de ses parents. Plus inattendue, celle du jeune druide que Niam aimait tant et qui, par désespoir et dépit, suit une bien redoutable voie. Elle apprendra enfin le secret qui pesait sur cet amour. Le secret de Bran aussi. Mais en réalité, je pourrais en faire un résumé à ce point détaillé que vous pourriez le lire sans rien y découvrir. C’est là le propre des contes. On les connait par cœur ou presque mais, dès les premiers mots, on se laisse prendre dans leur filet magique. Ici, évidemment, il ne s’agit plus de Sœur des cygnes ; la nouvelle trame est donc inconnue. Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai. Là est sans doute tout le talent de l’auteur. Pas d’extraordinaire, pas de surprises. Elle se contente de suivre les chemins que tant d’hommes parcourent en songe et d’en dérouler si naturellement le fil que rien n’y étonne sinon de s’y retrouver. Lire Juliet Marillier n’est rien d’autre que rêver les yeux ouverts. Alors, si vous aimez rêver. Hélène

Marillier - Fils de l'Ombre t.2 - Les chroniquers vagabonds

Je suis en retard, s’écrie le lapin de Pâques en regardant sa montre. Parce qu’évidemment, mea culpa, je n’ai pas attendu si longtemps pour lire ce second tome qui, en réalité, n’en fait qu’un avec le précédent. C’est dire combien j’ai pris de plaisir à suivre Liadan qui doit affronter tant de choses en même temps. La proche naissance de son fils et le décès de sa mère. La souffrance de sa sœur auprès d’un époux brutal. L’amour dévoyé que lui porte Eamon et qui a fait ressortir chez lui tout ses vieux démons. Enfin, l'éloignement d’avec Bran, celui qu’elle ne pourrait cesser d’aimer malgré leur brutale séparation. Elle aura de l’aide, heureusement. De son frère, de ses oncles, et plus précieuse encore, celle de ses parents. Plus inattendue, celle du jeune druide que Niam aimait tant et qui, par désespoir et dépit, suit une bien redoutable voie. Elle apprendra enfin le secret qui pesait sur cet amour. Le secret de Bran aussi.

Mais en réalité, je pourrais en faire un résumé à ce point détaillé que vous pourriez le lire sans rien y découvrir. C’est là le propre des contes. On les connait par cœur ou presque mais, dès les premiers mots, on se laisse prendre dans leur filet magique. Ici, évidemment, il ne s’agit plus de Sœur des cygnes ; la nouvelle trame est donc inconnue. Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai. Là est sans doute tout le talent de l’auteur. Pas d’extraordinaire, pas de surprises. Elle se contente de suivre les chemins que tant d’hommes parcourent en songe et d’en dérouler si naturellement le fil que rien n’y étonne sinon de s’y retrouver. Lire Juliet Marillier n’est rien d’autre que rêver les yeux ouverts. Alors, si vous aimez rêver.

Hélène

Publié le 22 novembre 2010

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