Les temps seraient-ils venus pour un renouveau de la science fiction en bande dessinée ? Difficile, en effet de trouver des titres intéressants  hors des champs balisés du « space opera » ou du thriller technologique option cyberpunk. Il y a maintenant La saison de la Coulœuvre. Le titre a tous les atouts dans sa manche. Serge Lehman, au scénario, est un vieux routard de la littérature de fiction, un des maîtres français du genre. Et l’Atalante, l’éditeur nantais, est l’un des labels reconnus de tous sur la planète SF. La saison de la Coulœuvre permet à Lehman d’approfondir un univers d’une grande richesse, quelques thèmes chers aux auteurs de science fiction, ainsi qu’un certain nombre de questions touchant à l’humain, à la foi, à l’altérité. Jean-Marie Michaud, pour sa part, semble désormais très à l’aise dans cet univers particulier, entre architectures grandioses, technologie et créatures diverses, jouant d’une bichromie bleutée très sage et de couleurs chaudes saturées pour traduire l’état d’esprit des personnages. Seul bémol : une couverture un peu terne. La saison de la Couloeuvre mérite un « fascinant » d’honneur sur l’échelle de Spock. Philippe Belhache, Sud Ouest blog, avril 2009

Lehman-Michaud- La saison de la couloeuvre 2 - Sud Ouest blog

Les temps seraient-ils venus pour un renouveau de la science fiction en bande dessinée ? Difficile, en effet de trouver des titres intéressants  hors des champs balisés du « space opera » ou du thriller technologique option cyberpunk. Il y a maintenant La saison de la Coulœuvre. Le titre a tous les atouts dans sa manche. Serge Lehman, au scénario, est un vieux routard de la littérature de fiction, un des maîtres français du genre. Et l’Atalante, l’éditeur nantais, est l’un des labels reconnus de tous sur la planète SF.

La saison de la Coulœuvre permet à Lehman d’approfondir un univers d’une grande richesse, quelques thèmes chers aux auteurs de science fiction, ainsi qu’un certain nombre de questions touchant à l’humain, à la foi, à l’altérité. Jean-Marie Michaud, pour sa part, semble désormais très à l’aise dans cet univers particulier, entre architectures grandioses, technologie et créatures diverses, jouant d’une bichromie bleutée très sage et de couleurs chaudes saturées pour traduire l’état d’esprit des personnages. Seul bémol : une couverture un peu terne. La saison de la Couloeuvre mérite un « fascinant » d’honneur sur l’échelle de Spock.

Philippe Belhache, Sud Ouest blog, avril 2009

Publié le 11 juin 2009

à propos de la même œuvre