Ce deuxième tome est une grande réussite ! Un scénario toujorus aussi riche et complexe, mis en abîme par un dessin efficace muni d'une logique implacable : le monde des "fonctionneurs" régi pas la religion du grand Picte est un monde froid et gris d'une neutralité sentimentale à toute épreuve. Celui de la couloeuvre, quant à lui, est un monde aux couleurs chaudes parsemé d'émotions fortes. Jean-Marie Michaud utilise l'opposition mono/polychrome pour mettre en avant cette contradiction comportementale et sociale. Le lavis gris pour le monde fonctionneur, la couleur pour celui de la couloeuvre. On retrouve un peu dans ce récit l'esprit de la bande dessinée française de science-fiction des années 90 lors des grands titres comme les eaux de Mortelune, Samba buggati... Certes l'idée d'une ancienne civilisation, dont nous serions les descendants, qui utilisent des portes (toboggans) pour voyager à travers la galaxie, n'est pas nouvelle. Mais elle est ici très bien revisitée. L'univers décrit par Serge Lehman peut paraître un tentinet débridé mais sa densité, ralliée à sa façon de diriger le scénario, en font un ouvrage de qualité. hugo Balancey, L'Avis des bulles, juin 2009

Lehman Michaud - La saison de la couloeuvre 2 - L'Avis des bulles
Ce deuxième tome est une grande réussite ! Un scénario toujorus aussi riche et complexe, mis en abîme par un dessin efficace muni d'une logique implacable : le monde des "fonctionneurs" régi pas la religion du grand Picte est un monde froid et gris d'une neutralité sentimentale à toute épreuve. Celui de la couloeuvre, quant à lui, est un monde aux couleurs chaudes parsemé d'émotions fortes. Jean-Marie Michaud utilise l'opposition mono/polychrome pour mettre en avant cette contradiction comportementale et sociale. Le lavis gris pour le monde fonctionneur, la couleur pour celui de la couloeuvre. On retrouve un peu dans ce récit l'esprit de la bande dessinée française de science-fiction des années 90 lors des grands titres comme les eaux de Mortelune, Samba buggati... Certes l'idée d'une ancienne civilisation, dont nous serions les descendants, qui utilisent des portes (toboggans) pour voyager à travers la galaxie, n'est pas nouvelle. Mais elle est ici très bien revisitée. L'univers décrit par Serge Lehman peut paraître un tentinet débridé mais sa densité, ralliée à sa façon de diriger le scénario, en font un ouvrage de qualité.
hugo Balancey, L'Avis des bulles, juin 2009
Publié le 25 juin 2009

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