Pas évident de se remettre la liste de tous les protagonistes en tête tant il y a de monde. C’est pourquoi, je vous conseille une relecture du tome 1 pour mieux appréhender ce second volet qui voit l’Intersection 55 sens dessus dessous. Graphiquement, c’est toujours aussi magnifique. Les vues plongeantes donnent le vertige. Les détails pullulent. Plein de petits détails comme une deuxième lecture de l’oeuvre. Le duel couleurs et grisailles fonctionne bien. C’est vraiment un régal pour les yeux.   Pour ce qui est de l’histoire, nous sommes dans un épisode de transition. Peut-être un manque d’action pour pas mal d’explications. Mais comment faire autrement, tant j’ai appris de choses sur les Mohais et sur l’Intersection 55. Rien que le passage dans l’archive Zéro. 6 pages de longs textes, denses et regorgeant de couleurs, essentielles pour la compréhension du comment et du pourquoi les Mohais ont perdu leurs instincts naturels pour devenir de sages citoyens. L’évolution de l’histoire nous invite d’ailleurs à cette réflexion : à devenir trop civiliser, l’Homme y perd-t-il plus qu’il ne gagne ? Un bon sujet de réflexion par les temps qui courent, n’est-il pas ?   Gérard Wissang, Phénix-Web, mai 2009

Lehman Michaud - La saison de la couloeuvre 2 - Phénix-Web
Pas évident de se remettre la liste de tous les protagonistes en tête tant il y a de monde. C’est pourquoi, je vous conseille une relecture du tome 1 pour mieux appréhender ce second volet qui voit l’Intersection 55 sens dessus dessous. Graphiquement, c’est toujours aussi magnifique. Les vues plongeantes donnent le vertige. Les détails pullulent. Plein de petits détails comme une deuxième lecture de l’oeuvre. Le duel couleurs et grisailles fonctionne bien. C’est vraiment un régal pour les yeux.
 
Pour ce qui est de l’histoire, nous sommes dans un épisode de transition. Peut-être un manque d’action pour pas mal d’explications. Mais comment faire autrement, tant j’ai appris de choses sur les Mohais et sur l’Intersection 55. Rien que le passage dans l’archive Zéro. 6 pages de longs textes, denses et regorgeant de couleurs, essentielles pour la compréhension du comment et du pourquoi les Mohais ont perdu leurs instincts naturels pour devenir de sages citoyens. L’évolution de l’histoire nous invite d’ailleurs à cette réflexion : à devenir trop civiliser, l’Homme y perd-t-il plus qu’il ne gagne ? Un bon sujet de réflexion par les temps qui courent, n’est-il pas ?
 
Gérard Wissang, Phénix-Web, mai 2009
Publié le 11 juin 2009

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