Tigane, plus long, plus ambitieux encore (bien qu'antérieur), apparaît comme le chef-d'oeuvre démesuré de l'auteur, une fresque haute en couleur contant la libération de la péninsule de la Palme (c'est-à-dire l'Italie, au temps de la Renaissance) des despotes et maîtres sorciers qui l'écrasent. Un très beau roman d'aventure, des personnages à l'épaisseur remarquable, une écriture juste, poétique et puissante, pleinement servie par la belle traduction de Corinne Faure-Georges : bref, un ouvrage d'exception.

Kay - Tigane - Courrier Français

Tigane, de Guy Gavriel Kay. Gigantesque ! Avec La Chanson d'Arbonne, paru l'an dernier chez L'Atalante, on avait découvert Guy Gavriel Kay, Canadien de Toronto, l'espace d'un ouvrage magique, inclassable et pleinement abouti, un roman de "fantasy", épique et foisonnant, où la province d'Arbonne n'était autre que la Provence, à l'époque médiévale.

Tigane, plus long, plus ambitieux encore (bien qu'antérieur), apparaît comme le chef-d'oeuvre démesuré de l'auteur, une fresque haute en couleur contant la libération de la péninsule de la Palme (c'est-à-dire l'Italie, au temps de la Renaissance) des despotes et maîtres sorciers qui l'écrasent. Un très beau roman d'aventure, des personnages à l'épaisseur remarquable, une écriture juste, poétique et puissante, pleinement servie par la belle traduction de Corinne Faure-Georges : bref, un ouvrage d'exception.

Christian Robin, 28 août 1998.

Publié le 28 septembre 2017

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