Les civilisés et les barbares. Les soldats et les dirigeants. Nous ne choisissons pas notre époque, nous choisissons, parfois, notre manière d’y vivre. L’honneur, la carrière, la famille, la justice, l’audace, le respect, l’amitié, l’harmonie, la beauté.

Kay - Le fleuve céleste - Alter1fo
Article Original
La Chine des Song (Xè siècle) est la matière utilisée pour tracer le parcours d’un homme hors du commun. Comme dans « les Chevaux Célestes », Guy Gavriel Kay prend ce qu’il veut dans l’Histoire, ajoute l’imaginaire (femme-renard, fantômes), mais cette fois avec beaucoup plus de parcimonie.
 
Dès la scène initiale, déclenchante, tout ce que fait l’auteur est là : l’immédiat, le devenir, le hors-champ, l’esprit. 700 pages où le Canadien peint. Une femme exceptionnelle. Parce que ceux qui le voudront liront une histoire d’amour douce et forte. Ils trouveront aussi la poésie, passée du chinois à l’anglais puis au français, mais ce qu’il en reste a de quoi toucher. Et il y a celle des pensées et des actions de ces gens.
 
Les civilisés et les barbares. Les soldats et les dirigeants. Nous ne choisissons pas notre époque, nous choisissons, parfois, notre manière d’y vivre. L’honneur, la carrière, la famille, la justice, l’audace, le respect, l’amitié, l’harmonie, la beauté.
 
Fix - Alter1fo
Publié le 29 décembre 2016

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