Les taupes : leur naissance, leur vie, leur mort. Elles pensent et agissent, vivent émotions et aventures. Elles ont nom Brin-de-Fougère, Rebecca, Brin-de-Houx ou Mandrake, et vivent dans leurs réseaux, sous le bois Duncton. L’Anglais William Horwood, dans ce premier roman, a raconté leur histoire, gigantesque métaphore (de 760 pages) sur l’odyssée humaine, à la manière d’un Tolkien. Un long roman que l’on pourrait craindre étiré, boursouflé. Erreur : d’emblée, le charme opère, parce que l’on croit tout de suite aux mésaventures de Brin-de-Fougère (si « humain »), à sa longue quête, ses amours avec Rebecca, son opposition avec le tyran Mandrake… Ce roman, lent et captivant, tout en demi-teintes, jamais vulgaire, vous emporte et vous passionne. Le plus étonnant est que ce grand ouvrage a tout de même attendue vingt ans sa traduction française. Depuis, des suites ont vu le jour : espérons qu’elles suivront vite (aux éditions L’Atalante, qui ont orné l’ouvrage d’une présentation tout à fait digne de son contenu, en un mot superbe !). Christian Robin, Courrier français

Horwood - Le Bois Duncton - C. Robin

Les taupes : leur naissance, leur vie, leur mort. Elles pensent et agissent, vivent émotions et aventures. Elles ont nom Brin-de-Fougère, Rebecca, Brin-de-Houx ou Mandrake, et vivent dans leurs réseaux, sous le bois Duncton. L’Anglais William Horwood, dans ce premier roman, a raconté leur histoire, gigantesque métaphore (de 760 pages) sur l’odyssée humaine, à la manière d’un Tolkien. Un long roman que l’on pourrait craindre étiré, boursouflé. Erreur : d’emblée, le charme opère, parce que l’on croit tout de suite aux mésaventures de Brin-de-Fougère (si « humain »), à sa longue quête, ses amours avec Rebecca, son opposition avec le tyran Mandrake… Ce roman, lent et captivant, tout en demi-teintes, jamais vulgaire, vous emporte et vous passionne. Le plus étonnant est que ce grand ouvrage a tout de même attendue vingt ans sa traduction française. Depuis, des suites ont vu le jour : espérons qu’elles suivront vite (aux éditions L’Atalante, qui ont orné l’ouvrage d’une présentation tout à fait digne de son contenu, en un mot superbe !).

Christian Robin, Courrier français
Publié le 20 mai 2008

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