Parce qu’il a tué un des Gardiens du Goulet, Orville, tout roi de l’île qu’il soit devenu, n’a d’autre choix que fuir accompagné du poète Pétrus. Ce n’est pas pour autant que le Gardien Sylvan se sent dégagé de son serment envers lui. Ainsi les sujets du Huitième royaume, ces malheureux réfugiés qui lui ont fait confiance, ne demeureront-ils pas totalement sans protection. Ils en auront d’autant plus besoin que Lothar va débarquer avec d’autres gardiens à la fois pour traquer Orville, pour retrouver l’épée de Kradath, pour accroître la récolte de l’arghot qui multiplie leur force et, peut-être avant tout, se débarrasser de Sylvan. Une tâche dont il charge Aldemond, jeune gardien remarquable autant qu’érudit qui recevra en paiement Armine, la jeune épouse du marquis de Vallade. Précisément celle dont Orville s’est épris pour l’avoir croisée dans le cachot où son époux l’avait enfermé et qu’il entend bien délivrer. Quoiqu’il en soit, cette délivrance devra être différée puisque sa fragile embarcation sera entraînée par les courants dans un long périple au cours duquel il se découvrira peu à peu de surprenants pouvoirs. Nous suivrons donc les évènements sur l’île du Goulet en parallèle avec la fuite d’Orville et de Pétrus qui seront attaqués par des pirates. Attaque qui amènera au jour la face cachée du musicien, poète mais pas seulement, avant leur rencontre avec les rebelles. Orville, qui espère toujours retrouver la trace des enfants enlevés en Hautterre, ne s’y trouvera pourtant pas en territoire totalement inconnu. Il y apprendra aussi beaucoup sur le fameux sang bleu qui condamne les enfants qui en sont porteurs. Sauf qu’il coule également dans les veines des Gardiens et de leurs féroces capitaines-ambassadeurs. À Gradlyn, ceux-ci, sans avoir encore déposé le roi légitime, se sont désormais emparés du pouvoir dans les faits. Ils écrasent toute résistance et massacrent les théocrates. Enfin ils réduisent les populations à l’esclavage au prétexte de construire un mur de défense infranchissable en Hautterre. Le but réel étant de sélectionner les naissances de sang bleu pour obtenir du peuple des soldats et, de la noblesse, une nouvelle race qui la supplantera. Nous retrouvons également la jeune Rosa, accompagnant une petite troupe de fuyards sous la protection du sergent Ferrand, Compagnon du Verrou qui guide leur errance. Mais si la jeune fille s’est aperçue être mage, elle n’est pas la seule. Le monstrueux capitaine Llarson, lui, a découvert une fillette de Hautterre, Braseline, douée de si prodigieux pouvoirs qu’il s’emploie à la manipuler pour vaincre toute résistance. Un livre très plaisant, plein de combats, de complots et de trahisons. Il tient fort bien les promesses du premier tome […]. Un léger bémol aussi puisqu’apparaissent brièvement, et pour la première fois, des responsables, gardiens des gardiens en somme, qui tendraient à dénier à l’aventure son caractère totalement fantasy. Mais, dans tous les cas, une lecture qui n’a rien à envier à bien des classiques du genre, surtout en songeant qu’il s’agit du tout premier roman de l’auteur.   Hélène Les Vagabonds du Rêve

Goddyn - Le sang des 7 rois, livre II - Les Vagabonds du Rêve

Parce qu’il a tué un des Gardiens du Goulet, Orville, tout roi de l’île qu’il soit devenu, n’a d’autre choix que fuir accompagné du poète Pétrus. Ce n’est pas pour autant que le Gardien Sylvan se sent dégagé de son serment envers lui. Ainsi les sujets du Huitième royaume, ces malheureux réfugiés qui lui ont fait confiance, ne demeureront-ils pas totalement sans protection.
Ils en auront d’autant plus besoin que Lothar va débarquer avec d’autres gardiens à la fois pour traquer Orville, pour retrouver l’épée de Kradath, pour accroître la récolte de l’arghot qui multiplie leur force et, peut-être avant tout, se débarrasser de Sylvan. Une tâche dont il charge Aldemond, jeune gardien remarquable autant qu’érudit qui recevra en paiement Armine, la jeune épouse du marquis de Vallade.
Précisément celle dont Orville s’est épris pour l’avoir croisée dans le cachot où son époux l’avait enfermé et qu’il entend bien délivrer. Quoiqu’il en soit, cette délivrance devra être différée puisque sa fragile embarcation sera entraînée par les courants dans un long périple au cours duquel il se découvrira peu à peu de surprenants pouvoirs.
Nous suivrons donc les évènements sur l’île du Goulet en parallèle avec la fuite d’Orville et de Pétrus qui seront attaqués par des pirates. Attaque qui amènera au jour la face cachée du musicien, poète mais pas seulement, avant leur rencontre avec les rebelles.
Orville, qui espère toujours retrouver la trace des enfants enlevés en Hautterre, ne s’y trouvera pourtant pas en territoire totalement inconnu. Il y apprendra aussi beaucoup sur le fameux sang bleu qui condamne les enfants qui en sont porteurs.
Sauf qu’il coule également dans les veines des Gardiens et de leurs féroces capitaines-ambassadeurs. À Gradlyn, ceux-ci, sans avoir encore déposé le roi légitime, se sont désormais emparés du pouvoir dans les faits. Ils écrasent toute résistance et massacrent les théocrates. Enfin ils réduisent les populations à l’esclavage au prétexte de construire un mur de défense infranchissable en Hautterre. Le but réel étant de sélectionner les naissances de sang bleu pour obtenir du peuple des soldats et, de la noblesse, une nouvelle race qui la supplantera.
Nous retrouvons également la jeune Rosa, accompagnant une petite troupe de fuyards sous la protection du sergent Ferrand, Compagnon du Verrou qui guide leur errance. Mais si la jeune fille s’est aperçue être mage, elle n’est pas la seule. Le monstrueux capitaine Llarson, lui, a découvert une fillette de Hautterre, Braseline, douée de si prodigieux pouvoirs qu’il s’emploie à la manipuler pour vaincre toute résistance.
Un livre très plaisant, plein de combats, de complots et de trahisons. Il tient fort bien les promesses du premier tome […]. Un léger bémol aussi puisqu’apparaissent brièvement, et pour la première fois, des responsables, gardiens des gardiens en somme, qui tendraient à dénier à l’aventure son caractère totalement fantasy. Mais, dans tous les cas, une lecture qui n’a rien à envier à bien des classiques du genre, surtout en songeant qu’il s’agit du tout premier roman de l’auteur.

 

Hélène

Les Vagabonds du Rêve

Publié le 17 juin 2014

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