Le second tome de la saga initié par Régis Goddyn, Le sang des 7 rois, est déjà dans vos librairies grâce aux bons soins de L'Atalante. La couverture est toujours de l’excellent Yann Tisseron et je pense que la collection terminée rendra sacrément bien dans une bibliothèque. Le premier tome m’avait bien surpris avec son univers travaillé et original. Le second tome est il à la hauteur de son prédécesseur ? On récupère l’histoire pile là où le roman précédent l’avait laissé, je vais donc vous faire la grâce d’un gros spoil en bonne et due forme. On notera la présence d’un petit résumé du tome précédent en début d’ouvrage, attention de l’éditeur extrêmement louable. […] Evidemment, on va aussi suivre les aventures du personnage principal. Orville est un personnage particulièrement savoureux, son coté impertinent pousse l’adage « Le savoir, c’est le pouvoir » à son paroxysme, et l’on se délecte presque autant que lui lorsqu’il trompe son monde. Je ne peux pas m’empêcher de trouver ce personnage sympathique, sons sens de la logique, son bagout et son tempérament joueur y sont pour beaucoup, ça et l’état nonchalant qui le laisse se perdre et partir en roue libre comme s’il jouait un rôle face aux autres personnages. J’attendais toujours que l’alternance des chapitres me ramène à son histoire. Les deux autres histoires sont plus liées et concernent la Garde, ce corps composé de personnes au sang bleu qu’on a découvert précédemment. Ces parties embarquent parmi les personnages les plus sadiques, les plus psychopathes et les plus dérangés que j’ai lus et certains passages sont assez glauques avec viols, exécutions sommaires… Que ce soit suggéré ou écrit, à déconseiller aux puritains. Sérieux, si vous n’aviez pas compris qui étaient les méchants dans le tome précédent, là vous allez avoir le nez dedans. L’antagonisme est donc ici exacerbé, malheureusement on ne sent pas vraiment la menace planer sur Orville, qui est quand même le plus qualifié pour être le personnage principal de l’histoire. L’univers créé par l’auteur prend ici encore de l’ampleur. Les royaumes qui n’ont pas de nom et n’en ont pas besoin nous sont peu détaillés mais amené au fur et à mesure de la progression des personnages qui s’en rapprochent. Je ne suis pas un grand fan des digressions explicatives à rallonge mais un tout petit peu de background supplémentaire serait intéressant je pense, surtout qu’une partie de l’histoire se base sur des intrigues politiques  et sur des disputes de territoires. De toutes façons, le principal c’est que Régis Goddyn nous narre ici une excellente histoire dans un univers original. Sans spoil ni rien, il y a toutefois un chapitre que j’ai  trouvé assez troublant par la piste qu’il lance. Il y a moyen que l’on tombe dans le n’importe quoi ou que cela devienne une fresque encore plus grandiose et épique, j’avoue être un tout petit peu inquiet pour la suite. Si on décide, tout comme moi, d’avoir foi en l’auteur pour la suite, on en arrive au final suivant. Le deuxième livre du Sang des 7 Rois est donc un petit cran en dessous du tome précédent, mais il n’en reste pas moins plaisant à lire et que la suite va se faire attendre avec impatience. Illman - if is Dead

Goddyn - Le sang des 7 Rois II - if is Dead
Le second tome de la saga initié par Régis Goddyn, Le sang des 7 rois, est déjà dans vos librairies grâce aux bons soins de L'Atalante. La couverture est toujours de l’excellent Yann Tisseron et je pense que la collection terminée rendra sacrément bien dans une bibliothèque. Le premier tome m’avait bien surpris avec son univers travaillé et original. Le second tome est il à la hauteur de son prédécesseur ? On récupère l’histoire pile là où le roman précédent l’avait laissé, je vais donc vous faire la grâce d’un gros spoil en bonne et due forme. On notera la présence d’un petit résumé du tome précédent en début d’ouvrage, attention de l’éditeur extrêmement louable. […]

Evidemment, on va aussi suivre les aventures du personnage principal. Orville est un personnage particulièrement savoureux, son coté impertinent pousse l’adage « Le savoir, c’est le pouvoir » à son paroxysme, et l’on se délecte presque autant que lui lorsqu’il trompe son monde. Je ne peux pas m’empêcher de trouver ce personnage sympathique, sons sens de la logique, son bagout et son tempérament joueur y sont pour beaucoup, ça et l’état nonchalant qui le laisse se perdre et partir en roue libre comme s’il jouait un rôle face aux autres personnages. J’attendais toujours que l’alternance des chapitres me ramène à son histoire.

Les deux autres histoires sont plus liées et concernent la Garde, ce corps composé de personnes au sang bleu qu’on a découvert précédemment. Ces parties embarquent parmi les personnages les plus sadiques, les plus psychopathes et les plus dérangés que j’ai lus et certains passages sont assez glauques avec viols, exécutions sommaires… Que ce soit suggéré ou écrit, à déconseiller aux puritains. Sérieux, si vous n’aviez pas compris qui étaient les méchants dans le tome précédent, là vous allez avoir le nez dedans. L’antagonisme est donc ici exacerbé, malheureusement on ne sent pas vraiment la menace planer sur Orville, qui est quand même le plus qualifié pour être le personnage principal de l’histoire.

L’univers créé par l’auteur prend ici encore de l’ampleur. Les royaumes qui n’ont pas de nom et n’en ont pas besoin nous sont peu détaillés mais amené au fur et à mesure de la progression des personnages qui s’en rapprochent. Je ne suis pas un grand fan des digressions explicatives à rallonge mais un tout petit peu de background supplémentaire serait intéressant je pense, surtout qu’une partie de l’histoire se base sur des intrigues politiques  et sur des disputes de territoires. De toutes façons, le principal c’est que Régis Goddyn nous narre ici une excellente histoire dans un univers original.

Sans spoil ni rien, il y a toutefois un chapitre que j’ai  trouvé assez troublant par la piste qu’il lance. Il y a moyen que l’on tombe dans le n’importe quoi ou que cela devienne une fresque encore plus grandiose et épique, j’avoue être un tout petit peu inquiet pour la suite. Si on décide, tout comme moi, d’avoir foi en l’auteur pour la suite, on en arrive au final suivant. Le deuxième livre du Sang des 7 Rois est donc un petit cran en dessous du tome précédent, mais il n’en reste pas moins plaisant à lire et que la suite va se faire attendre avec impatience.

Illman - if is Dead

Publié le 27 janvier 2014

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