En tant que lecteur j'ai trois gros défauts. Je déteste les gros livres, les livres lourds et je ne supporte pas trop de casser la tranche des livres. Vous imaginez mon appréhension devant les pavés qui dépassent les 400 pages. D'autre part force est de constater la nécessité pour un auteur payé au mot ou au signes d'en fournir un maximum. Là, nous avons 638 pages et fort heureusement une bonne colle reliure qui donne de la souplesse à la tranche. En dehors de l'intérêt du récit et de son originalité, le livre est passionnant pour une simple et bonne raison qui justifie le nombre de page, Eschbach prend le temps de raconter. Il installe le lecteur dans son monde - on peut saluer le travail de Pascale Hervieux la traductrice -, il l'habitue à ses personnages sans pour autant donner à lire de l'inutile. Hirochi dont la mère travaille à l'ambassade de France au Japon a fait la connaissance de Charlotte la fille de l'ambassadeur remplaçant. Ils ont le même âge et ils s'ennuient. Charlotte adore fréquenter les musées où l'on expose des objets car en les touchant elle accède à la vie des gens qui les ont possédés. Pour convaincre Hirochi, elle lui raconte les débuts du couple de ses parents à partir d'un couteau suisse ayant appartenu à son père. Le père d'Hirochi est un Américain dont la famille riche a eu peur de l'enfant à naître et le voilà qui réapparaît pour proposer à Hirochi de faire ses études dans une des grandes universités américaines. Hirochi fera le MIT avec toujours en tête l'idée et le moyen qu'il a imaginés de rendre tous les gens heureux. Hirochi et Charlotte ne cesseront de se trouver pour se séparer et se retrouver encore. Et puis une menace que seul Hirochi saura maîtriser surviendra. Je ne vous en dirai pas plus... Sachez seulement que les personnages étant très attachants, il est difficile de les abandonner... C'est ce qui s'appelle être pris par les sentiments... Bonne lecture.   Noé Gaillard Murmures

Eschbach - Maître de la matière - Murmures

En tant que lecteur j'ai trois gros défauts. Je déteste les gros livres, les livres lourds et je ne supporte pas trop de casser la tranche des livres. Vous imaginez mon appréhension devant les pavés qui dépassent les 400 pages. D'autre part force est de constater la nécessité pour un auteur payé au mot ou au signes d'en fournir un maximum. Là, nous avons 638 pages et fort heureusement une bonne colle reliure qui donne de la souplesse à la tranche.

En dehors de l'intérêt du récit et de son originalité, le livre est passionnant pour une simple et bonne raison qui justifie le nombre de page, Eschbach prend le temps de raconter. Il installe le lecteur dans son monde - on peut saluer le travail de Pascale Hervieux la traductrice -, il l'habitue à ses personnages sans pour autant donner à lire de l'inutile. Hirochi dont la mère travaille à l'ambassade de France au Japon a fait la connaissance de Charlotte la fille de l'ambassadeur remplaçant. Ils ont le même âge et ils s'ennuient. Charlotte adore fréquenter les musées où l'on expose des objets car en les touchant elle accède à la vie des gens qui les ont possédés. Pour convaincre Hirochi, elle lui raconte les débuts du couple de ses parents à partir d'un couteau suisse ayant appartenu à son père. Le père d'Hirochi est un Américain dont la famille riche a eu peur de l'enfant à naître et le voilà qui réapparaît pour proposer à Hirochi de faire ses études dans une des grandes universités américaines. Hirochi fera le MIT avec toujours en tête l'idée et le moyen qu'il a imaginés de rendre tous les gens heureux. Hirochi et Charlotte ne cesseront de se trouver pour se séparer et se retrouver encore. Et puis une menace que seul Hirochi saura maîtriser surviendra.

Je ne vous en dirai pas plus... Sachez seulement que les personnages étant très attachants, il est difficile de les abandonner... C'est ce qui s'appelle être pris par les sentiments...

Bonne lecture.

 

Noé Gaillard

Murmures

Publié le 5 mai 2014

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