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Maître de la matière commence en mode roman d’apprentissage, avec l’évocation de la jeunesse d’Hiroshi, puis se poursuit en roman de campus. Tout ce premier volet, soit la moitié du roman, se laisse lire agréablement. On ne piaffe pas trop en attendant de découvrir le cœur du récit, à savoir l’idée à laquelle Hiroshi veut donner corps pour réaliser son projet d’enfance. Dans la seconde partie (ma préférée), le rythme s’accélère, on bascule dans la SF avec une histoire beaucoup plus mouvementée, du suspense et quelques épisodes ou scènes spectaculaires. La réflexion sur ce que seraient nos vies si nous pouvions tout avoir n’est qu’esquissée, mais les développements dans des domaines connexes (ou pas) sont fascinants et/ou très bien trouvés (et je n’avais pas tout vu venir, même si j’avais pressenti certaines choses). « Maître de la matière » m’est d’abord apparu comme un roman mixte, pour moitié Lévy-Musso et pour moitié Crichton (façon « La proie »), mais cette impression (caricaturale ?) s’est dissipée plus j’avançais dans le roman : une fois les jalons posés, il monte en effet progressivement en puissance pour aboutir à un final très cinématographique et se clore sur une dernière scène parfaite, tant dans l’émotion qu’elle dégage que dans son rapport au récit. Un roman où le plaisir de lecture a été, de bout en bout, au rendez-vous. Sur mes brizées, Brize  

Eschbach - Maître de la matière - Sur mes brizées
Maître de la matière commence en mode roman d’apprentissage, avec l’évocation de la jeunesse d’Hiroshi, puis se poursuit en roman de campus. Tout ce premier volet, soit la moitié du roman, se laisse lire agréablement. On ne piaffe pas trop en attendant de découvrir le cœur du récit, à savoir l’idée à laquelle Hiroshi veut donner corps pour réaliser son projet d’enfance.
Dans la seconde partie (ma préférée), le rythme s’accélère, on bascule dans la SF avec une histoire beaucoup plus mouvementée, du suspense et quelques épisodes ou scènes spectaculaires. La réflexion sur ce que seraient nos vies si nous pouvions tout avoir n’est qu’esquissée, mais les développements dans des domaines connexes (ou pas) sont fascinants et/ou très bien trouvés (et je n’avais pas tout vu venir, même si j’avais pressenti certaines choses).

« Maître de la matière » m’est d’abord apparu comme un roman mixte, pour moitié Lévy-Musso et pour moitié Crichton (façon « La proie »), mais cette impression (caricaturale ?) s’est dissipée plus j’avançais dans le roman : une fois les jalons posés, il monte en effet progressivement en puissance pour aboutir à un final très cinématographique et se clore sur une dernière scène parfaite, tant dans l’émotion qu’elle dégage que dans son rapport au récit.
Un roman où le plaisir de lecture a été, de bout en bout, au rendez-vous.

Sur mes brizées, Brize

 

Publié le 7 octobre 2013