Jack Campbell est un ancien officier de la marine américaine. Depuis sa retraite, il écrit des livres, surtout des histoires de guerre et d’armée sous son vrai nom : John G Hemry. Le pseudonyme de Campbell lui sert à produire une série de livres de space opera – la saga de La Flotte Perdue – racontant l’histoire d’un héros du combat spatial : John Geary.Enfin, l’arrivée est en vueLa flotte perdue et son commandant, John Geary, avancent toujours en direction de la frontière. Tout autour d’eux, l’armée des Syndics tente par tous les moyens de leur barrer la route du retour. Quitte à sacrifier ses dernières forces dans la bataille.Au sein de la flotte, l’ambiance est tendue. Geary sait qu’il a des ennemis qui, masqués, manœuvrent leurs marionnettes pour le pousser à la faute. Heureusement pour lui, la Conseillère Rione et le commandant Desjani sont là pour l’épauler et garantir ses arrières pendant qu’il s’occupe de la stratégie militaire.Toutefois, les sentiments du héros pour sa commandante se font de plus en plus précis, lui posant des problèmes de conscience. Tout comme ces commandants qui souhaiteraient lui voir prendre de force le pouvoir une fois de retour chez eux.Entre sacrifices dramatiques, moments de bravoure et trahisons mesquines, Black Jack Geary essaie de ramener sa flotte, ou du moins ce qu’il en restera, au bercail.Le ton changeDans les premiers tomes, le propos de Campbell était de nous raconter une belle aventure, un space opera à l’ancienne, nourri de ses lectures et de toutes ses propres expériences dans la marine US. Combats et héroïsme forcené en étaient les principaux ingrédients.Désormais, si la couleur reste la même, un propos plus profond, plus réfléchi apparaît sous le vernis usé ce cette course éperdue. En quoi une guerre est-elle juste ? Peut-on haïr ses ennemis ? S’ils sont ignobles, a-t-on le droit d’agir comme eux ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Campbell semble nous interroger tout en nous dessinant des pistes et des ébauches de réponse.De proprement militaire, le ton était devenu de plus en plus politique, mais il vire maintenant à l’humanisme et à la critique de l’approche guerrière des conflits. Un comble pour un ancien militaire. Ou une juste prise de conscience suite à ce qu’il a dû être obligé de faire ou de commander.Loin d’être aussi superficielle qu’elle y paraît, cette - longue - histoire commence à dévoiler des idées intéressantes.Jean Rébillat - ActuSf

Campbell - Acharné - ActuSf

Jack Campbell est un ancien officier de la marine américaine. Depuis sa retraite, il écrit des livres, surtout des histoires de guerre et d’armée sous son vrai nom : John G Hemry. Le pseudonyme de Campbell lui sert à produire une série de livres de space opera – la saga de La Flotte Perdue – racontant l’histoire d’un héros du combat spatial : John Geary.

Enfin, l’arrivée est en vue

La flotte perdue et son commandant, John Geary, avancent toujours en direction de la frontière. Tout autour d’eux, l’armée des Syndics tente par tous les moyens de leur barrer la route du retour. Quitte à sacrifier ses dernières forces dans la bataille.

Au sein de la flotte, l’ambiance est tendue. Geary sait qu’il a des ennemis qui, masqués, manœuvrent leurs marionnettes pour le pousser à la faute. Heureusement pour lui, la Conseillère Rione et le commandant Desjani sont là pour l’épauler et garantir ses arrières pendant qu’il s’occupe de la stratégie militaire.

Toutefois, les sentiments du héros pour sa commandante se font de plus en plus précis, lui posant des problèmes de conscience. Tout comme ces commandants qui souhaiteraient lui voir prendre de force le pouvoir une fois de retour chez eux.

Entre sacrifices dramatiques, moments de bravoure et trahisons mesquines, Black Jack Geary essaie de ramener sa flotte, ou du moins ce qu’il en restera, au bercail.

Le ton change

Dans les premiers tomes, le propos de Campbell était de nous raconter une belle aventure, un space opera à l’ancienne, nourri de ses lectures et de toutes ses propres expériences dans la marine US. Combats et héroïsme forcené en étaient les principaux ingrédients.

Désormais, si la couleur reste la même, un propos plus profond, plus réfléchi apparaît sous le vernis usé ce cette course éperdue. En quoi une guerre est-elle juste ? Peut-on haïr ses ennemis ? S’ils sont ignobles, a-t-on le droit d’agir comme eux ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Campbell semble nous interroger tout en nous dessinant des pistes et des ébauches de réponse.

De proprement militaire, le ton était devenu de plus en plus politique, mais il vire maintenant à l’humanisme et à la critique de l’approche guerrière des conflits. Un comble pour un ancien militaire. Ou une juste prise de conscience suite à ce qu’il a dû être obligé de faire ou de commander.

Loin d’être aussi superficielle qu’elle y paraît, cette - longue - histoire commence à dévoiler des idées intéressantes.

Jean Rébillat - ActuSf

Publié le 6 mai 2010

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