Soeur Onden est le quatrième et avant dernier tome de La Fraternité du Panca, une série de Pierre Bordage qui oscille entre Space-opera fantasy. Nous suivons cette série en cours d’écriture par l’auteur français depuis 2008, et il faut dire qu’elle fait parti de nos préférées du moment. Frère Ewen nous avait directement conquis, Soeur Ynolde enchanté et Frère Kalkin confirmait qu’on était là face à une très bonne saga. La qualité est-elle toujours au rendez vous ? Se lasse-t’on de voyager dans la galaxie qui abritent les frères du Panca ? Synopsis. Sans aucun spoil, bien entendu. Bent est un jeune garçon qui vit sur la planète Iox dans le système de Xantor. Comme tous les enfants de son âge, il est en pleine période de la Lust, trois années pendant lesquels la religion de sa planète l’autorisent à aller comme il veut, expérimenter et tester ses propres limites. Mais Bent ne partage pas réellement les mêmes préoccupations que les autres enfants de son âge, principalement s’accoupler dans la rue, notamment depuis qu’il a bravé l’interdit de sa religion: entrer dans le sanctuaire de Dilah et goûter au vertige du voyage dans le temps. Mais son activité n’est pas sans risque, à tout moment il risque de devenir un Spectrempre et d’errer continuellement dans l’espace temps, quand ce n’est pas simplement le risque d’être dévoré par les Orver. Je dois avouer que dès que j’ai ouvert Soeur Onden, qui arbore sans doute la plus belle couverture de la série, j’ai tout de suite eu cette sensation agréable que l’on ressent lorsqu’on rentre enfin après un voyage trop long. Vous savez, cette impression de revenir enfin chez soi, et de s’apprêter à passer un très agréable moment, de lecture pour le coup. Pierre Bordage ne change pas ses habitudes, et ce quatrième tome s’axe sur la même structure: plusieurs « nouveaux » personnages que nous suivons par chapitres interposés, un destin qui leur est commun et de petits articles encyclopédiques en guise d’introduction à chaque changement de protagoniste. Une habitude qui nous donne un peu plus l’impression d’habiter les lieux, de faire partie de ce grand ensemble qu’est la galaxie des frères du Panca. Les points forts de précédents tomes sont toujours là. Un univers faste, que l’on souhaite toujours découvrir un peu plus, surtout grâce à un style clair et agréable à lire, qui nous intéresse à ce que nous traversons. Comme d’habitude, le niveau est là du début à la fin, et on passe un agréable moment rien que pour ces éléments là. On va à nouveau découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux cultes, et de nouvelles populations. On pourrait s’en lasser au bout de quatre tomes, mais non, de ce côté là, il faut bien avouer que cela prend toujours. Et puis, ces articles encyclopédiques sont toujours aussi agréables. La trame du scénario arrivant bientôt à son terme, le prochain tome étant le dernier, on en apprend aussi un peu plus sur ce qui motive le tout. La Fraternité du Panca était jusqu’alors restée bien discrète, et en découvrir un peu plus est une réelle jouissance. Le mystère, cultivé désormais depuis quatre tomes, reste presque entier, mais tout de même, on en a tout de même découvert quelques miettes. Cela peut sembler banal, et il faut avouer que ce n’est compréhensible que lorsqu’on est dedans, que l’on a goûté à cette série. Le seul reproche que je pourrais faire à Soeur Onden c’est que ce quatrième tome se contente d’être « juste » excellent. Mais voilà, les précédents l’étaient aussi, et ça fini par provoquer une sorte d’habitude au bout de quatre tomes. Les passages très deus ex machina sont toujours aussi forts, puissants et provoquent toujours autant l’admiration du lecteur, cette sensation que la vie est dotée d’un but, que les choses ne sont pas là que par le hasard, que le monde est Beau. Mais voilà, j’espère tout de même qu’il y en aura un peu plus pour le dénouement final, car j’ai peur d’éprouver une petite déception. Mais cette dernière note ne change rien à mon avis: Soeur Onden est un excellent roman, bien au dessus de la mêlée. Après quatre tomes, La Fraternité du Pancaest pour moi toujours une réussite, une série à la croisée de la fantasy et du Space-opera qu’il vous faut lire. Pierre Bordage signe ici vraiment une grande saga, et je ne peux que vous inciter, voire exhorter, de la lire. Non, vraiment. If is dead 

Bordage - Soeur Onden - If is dead

 

Soeur Onden est le quatrième et avant dernier tome de La Fraternité du Panca, une série de Pierre Bordage qui oscille entre Space-opera fantasy. Nous suivons cette série en cours d’écriture par l’auteur français depuis 2008, et il faut dire qu’elle fait parti de nos préférées du moment. Frère Ewen nous avait directement conquis, Soeur Ynolde enchanté et Frère Kalkin confirmait qu’on était là face à une très bonne saga. La qualité est-elle toujours au rendez vous ? Se lasse-t’on de voyager dans la galaxie qui abritent les frères du Panca ? Synopsis. Sans aucun spoil, bien entendu.

Bent est un jeune garçon qui vit sur la planète Iox dans le système de Xantor. Comme tous les enfants de son âge, il est en pleine période de la Lust, trois années pendant lesquels la religion de sa planète l’autorisent à aller comme il veut, expérimenter et tester ses propres limites. Mais Bent ne partage pas réellement les mêmes préoccupations que les autres enfants de son âge, principalement s’accoupler dans la rue, notamment depuis qu’il a bravé l’interdit de sa religion: entrer dans le sanctuaire de Dilah et goûter au vertige du voyage dans le temps. Mais son activité n’est pas sans risque, à tout moment il risque de devenir un Spectrempre et d’errer continuellement dans l’espace temps, quand ce n’est pas simplement le risque d’être dévoré par les Orver.

Je dois avouer que dès que j’ai ouvert Soeur Onden, qui arbore sans doute la plus belle couverture de la série, j’ai tout de suite eu cette sensation agréable que l’on ressent lorsqu’on rentre enfin après un voyage trop long. Vous savez, cette impression de revenir enfin chez soi, et de s’apprêter à passer un très agréable moment, de lecture pour le coup. Pierre Bordage ne change pas ses habitudes, et ce quatrième tome s’axe sur la même structure: plusieurs « nouveaux » personnages que nous suivons par chapitres interposés, un destin qui leur est commun et de petits articles encyclopédiques en guise d’introduction à chaque changement de protagoniste. Une habitude qui nous donne un peu plus l’impression d’habiter les lieux, de faire partie de ce grand ensemble qu’est la galaxie des frères du Panca.

Les points forts de précédents tomes sont toujours là. Un univers faste, que l’on souhaite toujours découvrir un peu plus, surtout grâce à un style clair et agréable à lire, qui nous intéresse à ce que nous traversons. Comme d’habitude, le niveau est là du début à la fin, et on passe un agréable moment rien que pour ces éléments là. On va à nouveau découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux cultes, et de nouvelles populations. On pourrait s’en lasser au bout de quatre tomes, mais non, de ce côté là, il faut bien avouer que cela prend toujours. Et puis, ces articles encyclopédiques sont toujours aussi agréables.

La trame du scénario arrivant bientôt à son terme, le prochain tome étant le dernier, on en apprend aussi un peu plus sur ce qui motive le tout. La Fraternité du Panca était jusqu’alors restée bien discrète, et en découvrir un peu plus est une réelle jouissance. Le mystère, cultivé désormais depuis quatre tomes, reste presque entier, mais tout de même, on en a tout de même découvert quelques miettes. Cela peut sembler banal, et il faut avouer que ce n’est compréhensible que lorsqu’on est dedans, que l’on a goûté à cette série.

Le seul reproche que je pourrais faire à Soeur Onden c’est que ce quatrième tome se contente d’être « juste » excellent. Mais voilà, les précédents l’étaient aussi, et ça fini par provoquer une sorte d’habitude au bout de quatre tomes. Les passages très deus ex machina sont toujours aussi forts, puissants et provoquent toujours autant l’admiration du lecteur, cette sensation que la vie est dotée d’un but, que les choses ne sont pas là que par le hasard, que le monde est Beau. Mais voilà, j’espère tout de même qu’il y en aura un peu plus pour le dénouement final, car j’ai peur d’éprouver une petite déception.

Mais cette dernière note ne change rien à mon avis: Soeur Onden est un excellent roman, bien au dessus de la mêlée. Après quatre tomes, La Fraternité du Pancaest pour moi toujours une réussite, une série à la croisée de la fantasy et du Space-opera qu’il vous faut lire. Pierre Bordage signe ici vraiment une grande saga, et je ne peux que vous inciter, voire exhorter, de la lire. Non, vraiment.

If is dead 

Publié le 4 octobre 2011

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