Ces fausses pistes et ces bribes de réminiscences créent un paysage onirique tout à fait déroutant et fascinant.

Le Dauphine Libéré

Nous sommes de retour à Vienne, capitale d’Ile-Rien, où l’auteur nous avait déjà entraînés avec son précédent roman « La Mort du nécromant ».

Les sortilèges sont toujours les maîtres de la ville et le pouvoir aussi âprement disputé. Intrigues de cours, haines féroces des courtisans, tous les défauts de la monarchie sont rassemblés dans le palais royal viennois.
Martha Wells aime le roman populaire. Elle s’est emparée cette fois du roman de cape et d’épée pour, grâce à sa virtuosité de conteuse, nous éblouir d’aventures et de duels, de machinations et d’amour fou. Son originalité est de mêler des souvenirs de personnages historiques, comme Urbain Grandier et de lieux géographiques réels à un monde imaginaire. Ces fausses pistes et ces bribes de réminiscences créent un paysage onirique tout à fait déroutant et fascinant.

T.H., le dauphine libéré, 16 septembre 2002

 

Publié le 23 avril 2009

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